Le réaliste est défini par lui comme visant à reproduire les phénomènes extérieurs de la nature, tandis que l’idéaliste est l’homme qui imagine des choses intéressantes et belles. […] A vrai dire, la seule existence de ce jeu, en dehors des tapis-francs était, selon lui, « un des phénomènes les plus monstrueux de la civilisation américaine. » M.
Si l’on nous accorde que la bonne littérature est celle qui reflète le mieux le monde intérieur et les phénomènes de l’âme, comment ce qui est vrai dans le monde ne serait-il pas vrai dans les livres ?
L’absorption des idées par la lecture était devenu chez lui un phénomène curieux : son œil embrassait sept ou huit lignes d’un coup, et son esprit en appréciait le sens avec une vélocité pareille à celle de son regard. […] La France vit le phénomène bien rare chez elle d’un poëte qui n’était pas pauvre et dont la fantaisie pouvait se traduire splendidement au soleil. […] Decamps offre un exemple illustre de ce phénomène.
C’était son Dieu, son idole, sa passion, un phénomène auquel il ne pouvait s’accoutumer, et qui le surprenait davantage à chaque rencontre : il y pensait le jour, il en rêvait la nuit, et comme Lafontaine, qui disait aux passants : « Avez-vous lu Baruch ? […] Singulier phénomène, Roqueplan était, pour toujours et sans circonstances atténuantes, condamné à la jeunesse, — eût-il atteint l’âge d’un patriarche. — Déjazet est un des plus frappants exemples de cette anomalie : ayant plus que l’âge d’une grand-mère, elle ravit tout le monde dans les rôles de pages et de chérubins d’amour.