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938. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

Le réaliste est défini par lui comme visant à reproduire les phénomènes extérieurs de la nature, tandis que l’idéaliste est l’homme qui imagine des choses intéressantes et belles. […] A vrai dire, la seule existence de ce jeu, en dehors des tapis-francs était, selon lui, « un des phénomènes les plus monstrueux de la civilisation américaine. » M. 

939. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Si l’on nous accorde que la bonne littérature est celle qui reflète le mieux le monde intérieur et les phénomènes de l’âme, comment ce qui est vrai dans le monde ne serait-il pas vrai dans les livres ?

940. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

L’absorption des idées par la lecture était devenu chez lui un phénomène curieux : son œil embrassait sept ou huit lignes d’un coup, et son esprit en appréciait le sens avec une vélocité pareille à celle de son regard. […] La France vit le phénomène bien rare chez elle d’un poëte qui n’était pas pauvre et dont la fantaisie pouvait se traduire splendidement au soleil. […] Decamps offre un exemple illustre de ce phénomène.

941. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

C’était son Dieu, son idole, sa passion, un phénomène auquel il ne pouvait s’accoutumer, et qui le surprenait davantage à chaque rencontre : il y pensait le jour, il en rêvait la nuit, et comme Lafontaine, qui disait aux passants : « Avez-vous lu Baruch ?  […] Singulier phénomène, Roqueplan était, pour toujours et sans circonstances atténuantes, condamné à la jeunesse, — eût-il atteint l’âge d’un patriarche. — Déjazet est un des plus frappants exemples de cette anomalie : ayant plus que l’âge d’une grand-mère, elle ravit tout le monde dans les rôles de pages et de chérubins d’amour.

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