Peine perdue ! […] Perdu de dettes, sans honneur et sans foi, il traîne misérablement une misérable vie. […] Un autre portrait de Molière, plus intéressant parce qu’il est plus intime, est le portrait, aujourd’hui perdu, que peignit Mignard et que grava Nolin en 1685. […] » L’œuvre ne fut pas achevée, et elle est malheureusement perdue, mais l’esprit indépendant, ennemi de toute tyrannie, de Molière, est épars dans le théâtre entier de ce grand homme. […] À ce jeu, une nation perdrait, en moins de cent ans, son originalité et son génie.
Depuis l’époque où écrivait Faguet, tous les partis ont perdu ou atténué leur venin antilibéral. […] Si les Français perdent rieur héritage, la France reste un héritage, et le Français figure, en Europe, le grand héritier. […] Depuis que l’État s’est séparé de l’Église, que le radicalisme a perdu ce qui le faisait si bien marcher, on n’est laïque que sur une jambe. […] Elle ne tient plus à perdre d’autres parties, et a dû reconnaître qu’elle perdait toutes les fois que ses couleurs servaient d’atout dans le jeu de la réaction. […] Et en effet Rome a gagné ce qu’a perdu Paris.
Sa pièce, parla même, perd le caractère antique, la sobriété du détail ; par contre, elle devient un morceau accompli de réalisme vigoureux. […] Mais que ce choix serait exquis et quelles pages achevées, impérissables même, que celles qu’on voudrait détacher pour les loger dans une anthologie, qui nous consolerait d’avoir perdu « la fleur du panier » de celle de Méléagre ! […] Les moralistes l’ont souvent fait observer : nous perdons, pour la plupart, tout le temps de notre existence à rechercher des biens que la mort nous enlève. […] C’eût été là, — disons plutôt c’est là, puisque le manuscrit primitif n’a pas été perdu, — la plus simple, la plus sincère, la plus édifiante des confessions. […] On sait comment le directeur de la prison de Mons, devenu presque son ami, entra un jour dans sa cellule pour lui signifier avec douceur que tout espoir était perdu.
Et ainsi vous ne perdrez rien. […] vous ne vous y êtes jamais perdus, vous les grands, les riches, les heureux ! […] … Tu m’as perdue ! […] Tu te perdras ! […] le douloureux monologue, où ces deux mots : « perdue !