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872. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

On a rarement peint (car ceci est de la peinture historique) des choses plus vulgaires avec un plus noble pinceau, et l’on n’a point résolu mieux, depuis Murillo, le difficile problème de faire tomber sur de la vermine un jour d’or !

873. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323

MM. de Goncourt ont compris les goûts de leur temps, ou plutôt ils les ont partagés, si même ils ne les ont subis ; et j’avais raison tout à l’heure de dire qu’avant eux, et avant que les choses de l’art eussent parmi nous leur toute-puissance, personne n’avait pensé, comme eux, à faire tenir toute l’histoire d’un temps dans un catalogue de peinture, et à l’écrire comme Diderot écrivait son Salon.

874. (1880) Goethe et Diderot « Introduction »

Vous rappelez-vous cette peinture faite par un de ses admirateurs, ou peut-être par lui-même, le plus grand de tous ceux qu’il eut jamais, où il est représenté patinant sur je ne sais quelle rivière : « jeune et beau comme un Dieu dans la pelisse rouge de sa mère » ?

875. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304

Ces traits discernés, notés, appuyés, sont dispersés dans le courant du livre, comme les membres, moulés un à un, d’une statue, qu’on n’a pas encore rassemblés… M. d’Héricault n’a voulu faire ni une peinture, ni une médaille de Robespierre.

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