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1519. (1891) Esquisses contemporaines

La sincérité de la peinture ne saurait-elle racheter la part d’orgueil qu’elle suppose ? […] Gréard de la vie du jeune étudiant strasbourgeois est une peinture délicieuse.

1520. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Son panégyriste avoue que son poème de sept cents vers sur la Peinture ne contient pas une remarque originale. […] Du Bousquier, simple Hercule en peinture.

1521. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

Que ces observations soient fausses ou vraies, Jean-Jacques aura toujours entre les littérateurs le mérite des grands coloristes en peinture, dont les productions ne sont pas moins recherchées des amateurs, malgré les incorrections du dessin et les négligences du costume. […] La réponse est facile : c’est qu’il s’était fait anti-philosophe ; c’est qu’entre ses fanatiques, ceux qui traîneraient au bûcher l’indiscret qui aurait proféré la moitié de ses blasphèmes, haïssent plus leurs ennemis qu’ils n’aiment leur Dieu ; c’est qu’entre ses fanatiques, ceux qui n’accordent aux opinions religieuses ni grande certitude, ni grande importance, haïssent encore moins les prêtres que les philosophes ; c’est que nombre de vieilles dévotes ont été, comme de raison, de l’avis de leurs directeurs ; c’est que nombre de jeunes femmes ont été séduites par la chaleur de ses peintures voluptueuses ; c’est qu’entre les gens du monde la plupart ont oublié son traité de l’Inégalité des conditions, ou le lui ont pardonné en faveur de son aversion pour des moralistes sévères qu’ils redoutent, pour d’insolents et tristes penseurs qui osent préférer les talents et la vertu à l’opulence et aux dignités ; c’est qu’entre les hommes de lettres, quelques-uns par esprit de religion politique, d’autres par adulation, ont dû faire cause commune avec des protecteurs puissants dont ils attendent des grâces, et que ceux à qui le caractère et la morale pratique de Jean-Jacques étaient le mieux connus, n’en prisaient pas moins son talent, et se confondaient avec ses admirateurs. […] Surtout la peinture des infamies clandestines de leurs palais n’a-t-elle point été chargée ?

1522. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il n’avait d’autre objet que de les peindre, estimant que d’une peinture exacte de la vie il se dégage la seule moralité que l’on puisse demander à l’art. […] Scherer reconnaîtra bien que si l’on exposait au Salon de peinture et, à plus forte raison, dans un de nos cercles parisiens, telle toile de fond, qui est un chef-d’œuvre, illuminée des feux de la rampe, elle ferait pauvre figure dans ce nouveau milieu. […] C’est comme si de notre temps un bon bourgeois du Marais s’en allait dire en parlant de son neveu qui s’émancipe à faire de la peinture : « Il faut décidément que ce garçon-là ait une araignée dans le plafond. » Il est bien entendu que je ne donne pas comme vraie et prouvée l’observation de mon ami Lavoix.

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