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1338. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457

Le bien, c’est qu’il n’y a pas eu ici ombre de système, rien qui sente l’auteur ; rien même qui sente le peintre : ce délicieux Terburg est venu sans qu’il y ait eu de pinceau.

1339. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

Mais ce tableau n’est point immoral, car il représente comme nécessaire la destruction de l’immoralité ; et il est poétique, parce qu’il est plein de sérénité, parce que le peintre n’a eu garde de tremper son pinceau ou sa plume dans le fiel de la tristesse indignée.

1340. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336

L’historien dont la vive imagination a ressuscité sur les lieux ces deux armées n’est plus historien ; il est combattant, soldat, général, peintre de bataille.

1341. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Les peintres et les statuaires qui suivaient le char funéraire dessinèrent et sculptèrent à l’envi ce visage maigre, pâle, osseux, creusé par le doigt de la mort aux tempes, les yeux éteints sous les lourdes paupières, les lèvres scellées par l’éternel silence, et le front chauve couronné d’un funèbre laurier.

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