Solon décerna des peines contre les citoyens qui, dans un temps de troubles, ne se déclareraient pas ouvertement pour un des partis : son objet était de tirer l’homme de bien d’une inaction funeste, de le jeter au milieu des factieux, et de sauver la république par l’ascendant de la vertu.
On a de la peine à concevoir comment un homme du génie du Camoëns n’en a pas su tirer un plus grand parti.
C’étoit l’heure où, du jour adoucissant les peines, Le sommeil, grâce aux dieux, se glisse dans nos veines ; Tout à coup, le front pâle et chargé de douleurs, Hector, près de mon lit, a paru tout en pleurs, Et tel qu’après son char la victoire inhumaine, Noir de poudre et de sang, le traîna sur l’arène.
Avec la foule des instruments qu’il a créés, l’homme sépare et façonne sans peine les bois, les métaux et les pierres ; avec les cabestans, les leviers et les roues, il soulève et transporte des fardeaux immenses ; avec le secours de l’eau, il communique un mouvement perpétuel et rapide à de vastes machines ; avec le secours de l’air, il fait moudre ses grains et mouvoir ses vaisseaux ; avec le secours du feu, il fait monter l’eau dans ses pompes, sépare les rochers, creuse les mines.