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442. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface et note de « Notre-Dame de Paris » (1831-1832) — Préface (1831) »

Il se demanda, il chercha à deviner quelle pouvait être l’âme en peine qui n’avait pas voulu quitter ce monde sans laisser ce stigmate de crime ou de malheur au front de la vieille église.

443. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VI. Le canari merveilleux. »

Ses parents la frappaient souvent pour la corriger, mais c’était peine perdue : elle n’en devenait pas meilleure pour cela.

444. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

C’est bien la peine d’être savant pour être forcé de laisser sa science sur le seuil de la renommée ! […] On est venu pour tout conquérir, on a peine à trouver une chambre dans une méchante auberge ; et pourtant ce n’est pas là toute la misère. […] Que de peines, que de sueurs, que de veilles pour en comprendre le sens caché ! […] « Elle prenait si facilement du bon côté les peines de la vie ! […] En effet, songez à cette joie, à savoir que, chaque jour, chacun viendra vous conter les peines les plus cachées de son cœur.

445. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Soldats, médecins, comédiens, captifs, ils ont peine à vivre ; ils subissent la misère, les passions, les tracas, la gêne des entreprises. […] Auger s’est attaché à relever comme fautes tous les manques de repos à l’hémistiche chez Molière ; c’est peine puérile, puisque notre poëte ne suit pas là-dessus la loi de Boileau et des autres réguliers. […] Sa tendresse lui faisoit envisager la peine qu’il auroit de la voir, sans se servir des priviléges que donne le mariage, et il y rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle, qui s’y venoit promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant plus inquiet que de coutume, il lui en demanda plusieurs fois le sujet. […] Oui, lui répondit Chapelle, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’être ; mais je ne me serois jamais fait une si grande peine pour une chose que mon honneur m’auroit conseillé de faire, et je rougis pour vous de vous trouver si incertain. — Je vois bien que vous n’avez encore rien aimé, répondit Molière, et vous avez pris la figure de l’amour pour l’amour même. […] A peine mort, de toutes parts on apprécia Molière.

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