Il n’est pas de ceux qu’on voit en peine et au désespoir jusqu’à ce qu’ils aient trouvé la clef du mystère. […] Il avait trop de goût pour être ridicule, et ceux qui le voient tel à cette distance n’ont pas pris la peine de se placer au point de vue.
Le revoilà après tant d’années qui, semblable au fond, le cœur insoumis par la vieillesse, nous donne la vie du plus rigide et du plus mortifié des pénitents ; il a quelque peine, il nous l’avoue, à s’y assujettir ; son récitatif est fréquemment interrompu par des retours qui ont le sens des versets de Job sur le néant des choses, ou celui des distiques de Mimnerme sur la fuite de la jeunesse. […] Nous ne croyons en général à ce venin qu’après y avoir regardé de très-près ; mais, dans le cas présent, il n’y a pas lieu même au doute : M. d’Aleth, à l’époque où Rancé le consulta, n’avait pas encore pris parti dans les querelles du temps ; il conseilla à Rancé la soumission pure et simple : celui-ci n’eut pas de peine à obéir.
c’en est un qui donne mille peines. […] Sous le consulat de Plancus, En Arles la belle Romaine, Devant la grâce souveraine, Les coups d’œil lancés et reçus De ces beautés au front de reine, Cher ami que ta jeune veine Range encor dans les invaincus, Qui pourtant comprendras ma peine, Ah !
Ces essais ambitieux ne porteront point remède aux peines de l’âme ; mais ils honoreront la vie. […] Ces écrits font couler des larmes dans toutes les situations de la vie ; ils élèvent l’âme à des méditations générales qui détournent la pensée des peines individuelles ; ils créent pour nous une société, une communication avec les écrivains qui ne sont plus, avec ceux qui existent encore, avec les hommes qui admirent comme nous ce que nous lisons.