… En d’autres termes, si le peintre est dans ces Réfractaires, le peintre amer, âpre et féroce, qui nous les a faits si cruellement ressemblants, pourquoi le moraliste n’y est-il pas, le moraliste qui jugerait en dernier ressort tous ces Bohèmes de l’orgueil et de la paresse, tous ces Échappés de la Loi Sociale, et qui les internerait au bagne du Mépris, à perpétuité, pour leur peine d’avoir lâchement refusé de prendre leur part des travaux forcés de la vie ?
C’était, en vérité, bien la peine de s’appeler du beau nom de Leopardi !
Cet homme de joie et de plaisir était, comme nous tous, un forçat de littérature, un homme de travail et de peine.
C’est alors que sans peine un Dieu se fait entendre : Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre ; Il doit moins se prouver qu’il ne doit se sentir. […] Il faut exprimer et chanter, sous la loi du rhythme, des lois célestes que la prose, dans sa liberté, n’embrasse déjà qu’avec peine. […] A peine le jugement est-il prononcé, que ceux qu’il condamne sont exposés en masse au feu du canon chargé à mitraille. […] Nous sommes si loin de ces temps, que cela aura peine à se comprendre ; mais, en effet, si comblé qu’il nous paraisse d’emplois et de dignités, certaines faveurs impériales, alors très-haut prisées, ne le cherchèrent jamais. […] Il eut moins de peine à faire agréer l’excellent M.