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1213. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Jules Vallès » pp. 259-268

… En d’autres termes, si le peintre est dans ces Réfractaires, le peintre amer, âpre et féroce, qui nous les a faits si cruellement ressemblants, pourquoi le moraliste n’y est-il pas, le moraliste qui jugerait en dernier ressort tous ces Bohèmes de l’orgueil et de la paresse, tous ces Échappés de la Loi Sociale, et qui les internerait au bagne du Mépris, à perpétuité, pour leur peine d’avoir lâchement refusé de prendre leur part des travaux forcés de la vie ?

1214. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Leopardi »

C’était, en vérité, bien la peine de s’appeler du beau nom de Leopardi !

1215. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Charles Monselet »

Cet homme de joie et de plaisir était, comme nous tous, un forçat de littérature, un homme de travail et de peine.

1216. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

C’est alors que sans peine un Dieu se fait entendre : Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre ; Il doit moins se prouver qu’il ne doit se sentir. […] Il faut exprimer et chanter, sous la loi du rhythme, des lois célestes que la prose, dans sa liberté, n’embrasse déjà qu’avec peine. […] A peine le jugement est-il prononcé, que ceux qu’il condamne sont exposés en masse au feu du canon chargé à mitraille. […] Nous sommes si loin de ces temps, que cela aura peine à se comprendre ; mais, en effet, si comblé qu’il nous paraisse d’emplois et de dignités, certaines faveurs impériales, alors très-haut prisées, ne le cherchèrent jamais. […] Il eut moins de peine à faire agréer l’excellent M. 

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