/ 2118
1122. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191

Les pailles éparses autour d’elle, ces draperies, ce coussin de coutil, tout cela est large et bien peint. […] On ne donne pas plus d’expression, on ne montre pas mieux l’incertitude et l’effroi, on ne peint pas avec plus de vigueur, on ne fait rien de mieux que cet enfant qui est dans la demi-teinte penché sur elle.

1123. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »

Pas une brise, si ce n’est de temps à autre une bouffée, venue on sait d’où, qui soulève un peu la ramée, promène çà et là des senteurs plus suaves, puis tombe et vous laisse enivré. » Et ailleurs, après avoir peint la forêt et son monde de bruits, elle s’avance au point du fourré où il y a le calme. […] Comme toutes les femmes qui, dans le domaine de l’esprit, autant que dans la sphère du cœur, ne peuvent être jamais des grandeurs solitaires, elle a choisi son Seigneur par l’admiration, la lecture préférée, et elle a peint comme lui la nature ; et elle a écrit dans sa manière, mais, grâce à Dieu !

1124. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « APPENDICE. — M. DE VIGNY, page 67. » pp. -542

S’il nous peint les rives de la Loire, ce sont bien les rives d’aujourd’hui, telles que les verrait un milord voyageur.

1125. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »

C’est à cette manière si naïve de voir et de peindre qu’on doit tant de figures originales, piquantes ou, pour mieux dire, effrayantes de contrastes, et jusqu’ici envisagées trop absolument d’un seul côté : Danton, Desmoulins, Chaumette, Clootz, Saint-Just, Robespierre lui-même : un roman de Walter Scott n’offre pas des personnages plus vivants.

/ 2118