Le général Canuel, ancien jacobin devenu ultra, peu scrupuleux en moyens, homme ambitieux et sanguinaire, avait tiré parti de quelque conspiration pour en supposer d’autres et pour organiser la terreur dans le département. […] C’était l’époque des fureurs de parti ; des accusations s’élevèrent peu après au sein de la Chambre des députés contre le duc de Raguse, et les prescripteurs trouvèrent des apologistes.
Sur la Restauration, il a pris son parti ; il l’avait pris comme jeune homme passionné dès 1823, et comme homme de tactique depuis 1827. […] Dans tous les cas, Carrel ayant pris parti comme on va le voir en avançant, c’était la première chose qu’il aurait dû réclamer dès le jour où il ressaisissait la plume.
Le Barbier en prit encore son parti ; l’auteur, au lieu d’une comédie, en donna une autre : Le Barbier n’ayant pas été représenté comme il devait l’être le samedi (12 février), le lendemain dimanche, l’auteur mettait en vente, la nuit même, au bal de l’Opéra, ce fameux quatrième Mémoire dont il se débitait six mille exemplaires et plus, avant que l’autorité eût le temps d’intervenir et de l’arrêter. […] On le voit, pendant tout le temps de la vogue de Figaro, occupé de sa pièce comme un auteur entendu qui sait les rubriques du métier, et qui ne songe qu’à en tirer tout le parti possible pour le bruit et pour le plaisir.
Après avoir essayé de se jeter dans le parti opposé au nouveau roi de Pologne, Stanislas Poniatowski, il est reçu de lui avec distinction ; mais la place qu’on lui offre dans l’artillerie n’est que de quarante ducats par an : « Cette offre m’humilie, écrit-il à M. […] J’ai pris mon parti, et je veux m’en retourner. » Dans une réponse de M.