Aux causes générales d’illusion qui troublent le jugement des contemporains sur les choses de la littérature, la politique de notre temps est venue ajouter les complaisances et les injustices de l’esprit de parti. Il n’y a pas, pour l’esprit de parti, de méchant écrivain qui ne soit bon, ni de bon écrivain qui ne soit un homme de génie, ni de vieillard qui baisse ; la dernière homélie de l’archevêque de Grenade est la meilleure. […] On ne s’étonne pas qu’il soit sans ménagements pour les chefs de parti qui s’en sont tour à tour disputé et arraché des mains le gouvernement, et qui ont payé de leur vie le droit d’être pendant quelques mois les seuls pourvoyeurs de l’échafaud politique. […] Si la politique est venue ajouter aux causes générales d’erreur sur les écrivains contemporains les illusions de l’esprit de parti, en revanche elle a apporté dans l’histoire, avec de nouvelles lumières sur le passé, de nouvelles beautés littéraires.
Victor Hugo Monsieur Vous me trouverez, sans doute, bien téméraire d’oser diriger contre vous une accusation ; mais le droit que tout homme de lettres a de défendre le théâtre national et la gloire des auteurs qui l’ont illustré pendant près de deux siècles, me décide à me livrer sans réserve au fanatisme de votre parti politique et littéraire. […] Maret, maintenant duc de Bassano ; et il fut reconnu par les premiers personnages qui gouvernaient l’État, que ma pièce, dont le but était très moral, ne pouvait blesser aucun des partis qui troublaient encore la France. […] Malheureusement pour moi des applaudissements exagérés, partis de la loge de l’honorable M. de Choiseul, donnèrent au consul beaucoup d’humeur, et dès le soir même il proscrivit l’ouvrage et l’auteur. […] Ce n’est que depuis quelque temps qu’ils ont vu une manière de gagner de l’argent par une lutte scandaleuse où la raison doit finir par succomber, grâce à la ténacité d’un parti fanatique.
C’est le repassage des opinions et des idées qui, depuis sa sortie du parti monarchique et son entrée dans le parti républicain, ont été ses opinions et ses idées. […] Et moi-même, qui, comme critique, dans l’affadissante universelle inondation des mêmes choses, ai pris le parti de ne plus parler du talent que j’ai caractérisé une bonne fois s’il ne renouvelle pas sa manière, je ne parlerais point de ce poème du Pape dans lequel, comme manière, Hugo est toujours le même Hugo connu depuis cinquante ans, — le même Archevêque, comme disait plaisamment feu Cousin… mais dont il oubliait de dire le diocèse, qui est le diocèse de Grenade. […] Ce n’est pas chez les démocrates ardents de son parti, qui couperaient le cou au Pape aussi facilement qu’ils lui voleraient sa couronne, que Hugo pouvait avoir son succès.
Parti d’un point de la Terre A, point en lequel va rester Pierre, le boulet qui emporte Paul se dirige vers B avec une vitesse v ; arrivé en B, ce boulet rebondit et revient, avec la vitesse — v, au point A. […] Sur la ligne d’Univers de M₁, choisissons deux événements déterminés A et B… Entre ces événements nous pouvons imaginer dans l’Espace-Temps une infinité de lignes d’Univers réelles… Prenons l’une quelconque de ces lignes d’Univers ; il suffit pour cela de considérer un second mobile M₂, parti de l’événement A, qui, après avoir parcouru, avec une vitesse plus ou moins grande, un trajet spatial plus ou moins long, trajet que nous allons repérer dans un système en translation uniforme lié à M₁ rejoint ce mobile M₁, à l’événement B. […] C’est d’ailleurs le parti que nous aurions pu prendre tout de suite, sans passer par un si long détour, en suivant à la lettre le texte cité et en considérant seulement le cas particulier où le système S, qu’on nous dit en translation uniforme, est animé d’une vitesse constante égale à zéro. […] On nous dit qu’un physicien, parti du point O avec une horloge et la promenant sur le disque, s’apercevrait, une fois revenu au centre, qu’elle retarde maintenant sur l’horloge, auparavant synchrone, laissée au point O.