Latouche s’est rendu célèbre dans la littérature d’il y a quinze ou vingt ans par une foule de traits pareils, malicieux et même (quelques-uns disent) méchants : il a drapé les ridicules de la jeune École d’alors dans un article critique, intitulé la Camaraderie ; mais il a oublié de dire que ces ridicules de coquetterie et de cajolerie poétique, il les avait autant que personne partagés, caressés, — sauf à les dénoncer ensuite avec esprit, avec fiel aussi et âcreté.
Je n’ai marqué que les grands traits : mais comme le passage est continu de l’âme française du xe siècle à celle du xixe , il l’est aussi de la Chanson de Roland à Francillon ou Bel-Ami, et les deux mouvements inséparablement liés se poursuivent avec pareille vitesse, dans des directions parallèles.
Une pareille réflexion, ainsi placée et amenée, a je ne sais quoi d’antisincère, d’automatique, de mécanique, qui devient presque plaisant.
Et, avec une bonne foi pareille, leurs clients ne leur demandent pas non plus d’être vertueux, ni austères, ni exceptionnellement charitables.