Un autre ouvrage : De l’intérêt des princes et États de la chrétienté, dédié au cardinal de Richelieu, paraît n’avoir été composé qu’en 1634, dans un séjour de quelques mois à Paris. […] Ces ouvrages, très goûtés quand ils parurent, et dont le second (De l’intérêt des princes) fut même traduit en latin, sont aujourd’hui de peu de profit et peu attachants de lecture. […] Les Grisons se plaignaient de la France, de tout temps leur protectrice, qui, par un traité avec l’Espagne, avait paru consentir à cet état tel quel ; la France, de son côté, avait intérêt à ce que les Grisons redevinssent maîtres de la Valteline et reprissent les clefs du passage. […] Le comte de Guébriant, envoyé au dernier moment sur les lieux, paraît avoir été de l’avis de M. de Rohan. […] [NdA] Le Parfait Capitaine, imprimé en 1637, parut ou à la fin de l’année ou au commencement de l’année suivante, avec une grande préface historique et surtout académique, qu’on sait être de Silhon ; il y est parlé de M. de Rohan comme vivant encore.
Elle l’avait réellement façonné, créé, lui avait (au moral aussi, et jusqu’à un certain point) redressé la taille ; la fermeté récente dont il avait donné des marques dans ses lettres en France, dans toute sa conduite, était en effet son ouvrage : il avait acquis une sorte de caractère, de la volonté. « On ne connaît pas assez le roi d’Espagne », disait-elle à ceux qui paraissaient en douter : cela était vrai en plus d’un sens ; elle devait elle-même le vérifier quatre ans plus tard, lorsque, lui ayant trop fait sentir son joug, elle fut renversée traîtreusement en un clin d’œil et tomba de cette chute soudaine et ridicule dont sa renommée historique s’est ressentie. […] Mais, d’un autre côté, je ne voudrais paraître rien retirer du mérite intrinsèque et solide de l’ouvrage de M. […] Je soumets cette idée à votre prudence, et, si elle vous paraît juste, vous la tournerez comme il vous plaira, car vous êtes plus habile que moi. […] Il est bon que l’Espagne, à son tour, paraisse désirer Mme des Ursins et pas une autre qu’elle. […] Le côté femme (car il faut bien qu’il se retrouve toujours) paraît avoir été dans une certaine vanité de pompe, dans cette chimère de la souveraineté (ayant été si longtemps sujette, et glorieuse de cesser de l’être), et dans des illusions sur son âge.
Désaugiers chante on ne peut mieux, joue très bien dans ses chansons, et toutes paraissent bonnes dans sa bouche ; je n’ai point cet avantage, et, dans une maison étrangère où je ne serais pas bien soutenu, j’aurais tout à craindre d’une pareille rencontre. […] Au reste, dans ce moment, je suis tout à mon poëme, et je ne suis point tenté de paraître comme chansonnier. » Voilà le partage égal ; il croit avoir deux genres à sa disposition, deux cordes à son arc. […] Il paraît tout occupé, pendant l’année 1814, des publications du Caveau. […] Mais un coup de pistolet n’est pas à sa portée, il n’a pas de quoi acheter l’arme ; la rivière, avec la Morgue au bout, lui paraît ignoble ; bref, le suicide proprement dit répugne à ses principes. […] Voir l’article inséré au tome II des Causeries du Lundi, et qui avait paru d’abord dans le Constitutionnel 24.
Racine est naturel, si on le compare à Corneille, tandis qu’en face de Shakespeare, qui est la nature même, il ne paraît qu’élégant (eligit). […] Il ne répondit aux agaceries des belles Provençales qu’en rechignant et par monosyllabes ; il parut tout le temps embarrassé, distrait. La distraction peut être une piquante chose, ou excusable du moins, quand elle est jointe au génie d’un La Fontaine ; mais être ou paraître distrait et absent, quand on n’a nul génie pour excuse et qu’on n’a pas de fée intérieure qui vous ravisse, c’est trop peu. […] Les vers de Racine, au contraire, et son poème de la Grâce, si longtemps retardé, et son poème de la Religion, qui ne parut qu’en 1742, devaient être revêtus de toutes les formalités et approbations d’usage, et cela demanda des années. […] La culture y paraît plus riche que le fonds.