Il y a longtemps, Catilina, que les ordres du consul auraient dû te faire conduire à la mort… Si je le faisais dans ce même moment, tout ce que j’aurais à craindre, c’est que cette justice ne parût trop tardive, et non pas trop sévère. […] Tu viens de paraître dans cette assemblée : eh bien ! […] « Mais surtout ces distinctions, ces honneurs, cette considération publique, en un mot tous vos bienfaits, quelque brillants qu’ils m’aient toujours paru, renouvelés aujourd’hui, se montrent à mes yeux avec plus d’éclat que s’ils n’avaient souffert aucune éclipse. […] Je n’aperçois même jamais le palais du sénat (j’entends la cour Hastilie, non pas ce palais, nouveau monument bien plus vaste et qui paraît plus petit à mes yeux), que je ne songe à Scipion, à Caton, à Lélius, et surtout à mon aïeul. […] Que si le ciel nous laisse notre dernière heure inconnue, tenons-nous dans une telle disposition d’esprit que ce jour, si terrible pour les autres, nous paraisse heureux.
Les cheveux blanchis leur paraissent un symptôme de maturité : ils ont exprimé cette opinion dans un proverbe. […] Tout paraissait donc fini. […] Un article irrité du Constitutionnel, journal anticipé de l’usurpation future, parut le lendemain du jour où j’avais reçu la prière du prince et où j’y avais convenablement condescendu. […] — Ce que je ferais moi-même, me répondit-il sans hésiter : j’irais, j’écouterais, je donnerais sincèrement les conseils qui me paraîtraient les meilleurs. […] Molé, firent un signe d’assentiment aux paroles de M. de Montalivet et parurent prêts à se ranger avec lui du côté de ma politique.
. — En quoi cette pièce parut une nouveauté. — Différences générales entre le théâtre de Racine et celui de Corneille. — § V. […] Andromaque. — En quoi cette pièce parut une nouveauté. […] La seule Andromaque lui a paru admirable par cette fidélité à son devoir, qui met dans sa dépendance les trois personnages qui ont manqué au leur. […] S’il paraît sur la scène, soyez sûr que le poète n’en a pas pris les traits à un type à la mode ; il est allé les chercher, sur les indications de son propre cœur, dans les entrailles maternelles, où l’imagination n’a pas d’empire. […] Mes réflexions paraissaient fort goûtées, et j’étais heureux de pouvoir faire honneur à Racine d’un silence que n’interrompait aucune remarque.
Tel, en résumé, le Faust de Gœthe, la pièce qui fut l’événement fulgurant, le canon Krupp littéraire du temps où elle parut. […] Eh bien, si, réduit à la mesure que nous venons de prendre, le Faust ne nous paraît plus que ce qu’il est, nous pouvons d’avance nous figurer ce que vont devenir à cette mesure les autres pièces de Gœthe réputées inférieures à celle-là ! […] Stérile quoiqu’il paraisse abondant, comme beaucoup de bavards du reste, Gœthe est, en matière de femmes, de la plus radicale infécondité. […] Les Entretiens d’Eckermann, publiés en ces derniers temps, nous ont assez divertis, quand ils parurent, par les colossales balourdises sur la littérature française contemporaine qui s’y prélassaient, comme des baleines nageant, sur la mer, au soleil. […] Mais quand cette gloire terrorisante paraît indiscutable aux lâches de l’esprit, qui sont nombreux, allez !