. — Il préparait dans les derniers temps une édition des Pensées de La Rochefoucauld, qui doit paraître chez le libraire Jannet119. […] [NdA] Elle a paru en effet, et a été appréciée par M. de Sacy dans un article du Journal des débats du 28 janvier 1854.
Que si vous l’eussiez fait intervenir un peu plus souvent, en deux ou trois endroits bien distincts, cela eût suffi pour que votre pensée se dégageât, pour que tous ces rêves du mal, toutes ces formes obscures et tous ces bizarres entrelacements où s’est lassée votre fantaisie, parussent dans leur vrai jour, c’est-à-dire à demi dispersés déjà et prêts à s’enfuir devant la lumière. […] Je ne veux pas non plus paraître plus prude à vos yeux que je ne suis.
Désespéré d’un si injurieux éloge et d’une si insultante excuse, le noble auteur s’est vite empressé de s’en absoudre ; il a tout gardé dans sa manière, hors les inversions qu’il a courageusement sacrifiées ; il s’est condamné à être moins bizarre, de peur de paraître raisonnable : certes, M. d’Arlincourt n’est pas heureux, même quand il se corrige. […] De telles citations ne tariraient pas ; c’en est assez pour montrer comment l’auteur traite le roman historique ; car il paraîtrait qu’il a eu la prétention d’en faire un, et de préluder ainsi à l’histoire, dont l’étude, nous dit-on, l’occupera désormais tout entier, mais on ne dit pas s’il écrira l’histoire de France.
Toute la série des faits historiques est sous-entendue : de temps en temps seulement un mot la fait paraître, pour resserrer le lien des deux séries et en préciser la concordance. […] Tu parus ; et, sitôt que tu vis son allure, Ses reins si souples et dispos, Centaure impétueux, tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos.