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12. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — II. (Lettres écrites du donjon de Vincennes.) » pp. 29-50

Mais quand Mirabeau s’adresse à son père, à M.  […] Son père et son oncle le bailli écrivaient sur ce pied-là. […] Son père, qui l’a si bien connu, persécuté, maudit, haï, et finalement salué et admiré, son père disait de lui : « il est bâti d’une autre argile que moi, oiseau hagard dont le nid fut entre quatre tourelles ». […] Je ne puis soutenir un tel genre de vie ; mon père, je ne le puis. […] De son père, par exemple, il dira ·.

13. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291

Car Alexandre Dumas fils n’est, en somme (j’ai presque l’air d’écrire une naïveté), que le fils de son père. C’est Dumas père, mais rapetissé, froidi, durci, réfléchi, contracté, ressemblant et différent, semblable et contraire. […] Dumas fils est à monsieur son père ce que la recette est à la dépense, ce que Sully, par exemple, est au duc de Choiseul. […] Dumas tous deux par l’absence de principes, de moralité littéraire, de philosophie supérieure, l’un, le père, fut l’inspiration, — non pas la divine, non ! […] Je pourrais, si je le voulais, suivre longtemps cette comparaison et ces contrastes entre le père et le fils, le plus sage ouvrage de son père, qui peuvent dire tous deux plaisamment, l’un : « Je vous présente un fils qui est plus vieux que moi », et l’autre : « J’ai l’honneur de vous présenter un père bien jeune, et dont la jeunesse inconséquente donne beaucoup de souci et d’inquiétude à la vieillesse de son fils ! 

14. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IV. Le Père. — Priam. »

Le Père. — Priam. […] « Souvenez-vous de votre père, ô Achille, semblable aux dieux ! […] Mais moi, le plus infortuné des pères, de tant de fils que je comptais dans la grande Ilion, je ne crois pas qu’un seul me soit resté. […] ayez pitié de moi ; souvenez-vous de votre père. […] Le souvenir le plus tendre que l’on pût offrir au fils de Pélée, après lui avoir rappelé son père, était sans doute l’âge de ce même père.

15. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63

Le premier jour de la naissance de Torquato fut le dernier jour de la félicité de son père. […] Elle se refusait par tendresse à le rendre à son père, qui l’appelait près de lui à Pesaro. Plus tard, Torquato y rejoignit son père. […] De Bologne, il se rendit à Mantoue pour rejoindre son père ; mais, quand il arriva à la cour de Mantoue, son père en était déjà reparti pour retourner à Rome. […] Torquato était arrivé à temps à Ostie pour recevoir les adieux et les bénédictions de ce tendre père.

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