Or, voilà tout ce que nous savons à peine de Laïs ; voilà l’énorme découverte dont, avec l’ombre de son manuscrit grec, l’ingénieux Debay se sert pour nous ouvrir cette vie, jusque-là fermée et impénétrable, pour nous éclairer cette domination d’une femme sans mœurs qui a régné sur son époque, et qui n’a pas dit son secret !
Il regarde tout, ce rôdeur, d’un œil grand ouvert, perçant, lumineux !
Hatin l’entend si bien ici, que son histoire s’ouvre au xviie siècle et à l’avènement dans la publicité de Théophraste Renaudot, qu’il appelle le père du journalisme en France ; car le journalisme naquit presque le même jour par toute l’Europe.
Attiré par ce nom de Silvio Pellico, — astre de popularité, un moment, sur lequel un nuage avait passé, il nous en souvenait, — attiré surtout par ce nuage que nous aimions plus que l’astre lui-même, nous avons ouvert ces lettres posthumes et nous y avons trouvé ce que tout d’abord nous n’espérions guères y rencontrer.