Il n’a cherché qu’à être utile ; & si son nom ne se trouve pas toujours à la tête de ses Ouvrages, qui ne sont que des Compilations, le Public ne doit pas ignorer qu’il lui a l’obligation de six Dictionnaires formant vingt-deux volumes. Nous ne garantissons pas la bonté de tous ces Ouvrages, que nous n’avons fait que parcourir dans l’occasion ; mais si la reconnoissance doit être proportionnée plus à l’étendue qu’au prix du bienfait, M.
Ses Ouvrages sont enterrés sous ceux qu’on a fait depuis dans le même genre, sort ordinaire des Livres élémentaires, bientôt effacés par ceux qui viennent après. Antoine Oudin, son fils, enseigna l’Italien à Louis XIV, & publia queques Ouvrages sur notre Langue, qu’on pourroit lire avec fruit, si nous n’en avions pas de meilleurs.
Chose rare dans les ouvrages de ce genre ! […] Ses autres ouvrages ne seront connus dans cinquante ans que des bibliographes érudits. […] Ce premier ouvrage ne portait pas son nom ; peu d’années après la publication, un M. […] La fable y est plus habilement et plus solidement nouée que dans les ouvrages précédents. […] C’est, après Pelham, le plus important ouvrage de l’auteur.
Quoiqu’on puisse soutenir quelques momens la lecture de plusieurs de ses Ouvrages, ils ne sont pas capables de lui faire une réputation, parce qu’ils sont foibles, & que la destinée des productions foibles est de se perdre dans la foule. Comme personne ne se doute peut-être dans quel genre il s’est exercé, nous apprendrons au Lecteur qu’il a fait des Traductions médiocres de plusieurs Ouvrages de Cicéron, & des Romans aussi médiocres que ses Traductions : le plus répandu de tous est l’Homme moral, faussement attribué à l’Abbé Prévôt, qui se seroit bien gardé d’en faire un pareil.