Vous n’oublierez qu’une chose : c’est qu’il est arrivé à bien des femmes de rêver que leur mari était mort ou mourant, alors qu’il se portait fort bien. […] N’oublions pas, d’ailleurs, que l’espace est ce qui crée les divisions nettes.
Une fois qu’on est à bord et dans le détail d’un esprit, on ne le juge plus guère par cette partie essentielle, qui pourtant saute aux yeux au dehors ; on est tenté de l’oublier : elle subsiste jusqu’au dernier jour et ne cesse de dominer le tout.
Bossuet, déserté dans sa chaire, me paraît une des plus grandes injures qu’on ait faites à l’éloquence. » Je ne crois pas que Bossuet ait jamais oublié de se représenter devant qui il parlait, ce qui est la première condition et, pour ainsi dire, le premier tact de l’orateur.
L’intérêt qu’excite, même auprès de la postérité, la mémoire de De Thou, ne doit pas faire oublier qu’il n’était point parfaitement innocent des intrigues et des menées de Cinq-Mars.