III Et de fait, ce n’était certainement pas au dix-septième siècle, ce n’était pas même au dix-huitième, que des Mémoires de femme de chambre — du moins de ceux-là que j’osais rêver, et qu’après le livre que voici j’ose espérer encore de mon temps — pouvaient jamais être écrits.
Il laisse ses ouailles, vole à Rome, où il est volé, détail délicat, par un monsignore italien qui lui fait payer des audiences qu’il ne lui livre pas, brise une grille de l’église du couvent où sa sœur est enfermée, la délivre, après des aventures que j’ose supprimer, de contrebandits honnêtes et de policiers scélérats, revient à Paris avec elle et fonde un journal à la barbe de ces Révérends Pères, qui n’en auront pas le démenti pourtant, car ils le font renvoyer du diocèse de Paris, puis interdire, puis maudire dans un concile provincial, et enfin crever de désespoir, puisqu’il faut que tout finisse, dans un hôpital des Pyrénées ! […] Ainsi je me suis tu sur la mort de Louise, que Julio assiste comme prêtre, et à laquelle, après l’extrême-onction, il ose donner ce baiser… que je regarde comme une infamie, et qui ajoute pour la première fois dans ce livre l’abjecte sensation du dégoût à la fade sensation de l’ennui.
La politique intéressée craignit de rendre hommage à la vertu, et l’orateur, même au pied des autels, n’osa oublier un instant que l’auteur de Télémaque était exilé. On ose dire que si le duc de Bourgogne, dans son tombeau, eût été capable d’un sentiment, il eût été indigné de cette faiblesse.
Elles sont des modèles pour tous et même, oserai-je dire, pour M.