. — Les Origines de Werther, par M.
Je voudrais seulement démontrer qu’au cours des siècles, le trésor des choses auxquelles nous reconnaissons de la beauté s’enrichit, et que le caractère de beauté qui, à l’origine ou chez les peuples enfants, n’est attribué qu’à quelques spécialités, — une belle femme, une belle arme, un beau bijou, — tend invariablement à s’universaliser, jusqu’à s’appliquer au tout, en d’autres termes, que notre compréhension du monde va s’élargissant.
Le vieux Caton en parlait dans ses Origines ; et Cicéron, dans son livre des Orateurs, paraît regretter que ces anciens monuments fussent perdus8.
La dernière note du dernier chapitre des Origines est consacrée à cette cruelle monographie, dont il signale la portée. […] » Nous saisissons là, en un raccourci très net, l’origine de cet ascétisme qui fut celui de M. […] En se racontant de la sorte, il se trouve s’être expliqué lui-même mieux que n’eût su le faire un maître dans l’art d’analyser les origines d’un esprit, un Sainte-Beuve, un Weiss, un Montégut. […] Henri Heine était d’origine juive. […] Ils avaient vu dans l’excès de son despotisme la cause de sa chute, au lieu que la nécessité de la guerre et de la défaite finale était déjà inscrite dans le caractère révolutionnaire de son origine.