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12. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Dans la nuit de cristal où les astres gravitent, Regarde sur le ciel, dans les ombres limpides Les grands monts s’ériger avec sérénité. […] Vois le ciel Immense et vois les lys dans les ombres brillantes Et la pâle clarté des glaciers éternels. […] Édouard Ducoté (Aventures, Renaissance, le Chemin des Ombres heureuses, la Prairie en fleurs), est un poète et un moraliste en même temps. […] Louis Payen, dans À l’Ombre du portique et les Voiles blanches, s’incline au passage des immortelles nues. […] Son fatalisme orgueilleux, l’étrange et mystérieuse sensualité de ses strophes noyées d’ombre et de soleil, saisissent d’une émotion presque physique.

13. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fontainas, André (1865-1948) »

. — Les Estuaires d’ombre (1896). — Crépuscules (1897). — L’Ornement de la solitude, roman (1899). — Le Jardin des îles claires (1901). […] Émile Besnus Dans les dix sonnets qui sont ces Estuaires d’ombre, M.  […] Remy de Gourmont Tandis que, dans les Estuaires d’ombre, M.  […] Sur la mousse, à l’ombre d’aulnes et d’ormes, Les pécheurs paisibles dorment, Tandis qu’en l’eau presque mourante un long fil plonge.

14. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Payen, Louis (1875-1927) »

. — À l’ombre du Portique, poèmes (1900). — Persée, poème (1901). […] Je lui souhaite bon voyage au pays des sirènes et belles rêveries à l’ombre du Portique. […] Louis Payen, À l’ombre du Portique, est le gage de belles œuvres à venir. […] Toujours est-il que cette critique, que je formule à peine, s’évanouit devant la série de poèmes intitulés « Dialogues dans l’ombre ».

15. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

On y voit même glisser, comme des ombres indécises et fuyantes, les innombrables truites qui remontent le courant, et qui frissonnent, sous le rayon du soleil, au bruit du filet du pêcheur. […] Leurs ombres noires et humides, assombries encore par le reflet des sapins qui les couvrent, impriment une imposante mélancolie à l’âme. […] Quand la lune se répandait comme une silencieuse inondation de la lueur du ciel sur les prairies, je me soulevais sur le coude pour m’égarer en idée d’arbre en arbre et de ruisseau en ruisseau dans ces vallées ; des flots de pensées, ou plutôt d’ombres de pensées, montaient de ces horizons à mon âme. […] Le mysticisme est le crépuscule de cette communion future de toute créature avec son Créateur ; on n’y voit que des ombres à demi lumineuses, mais ce sont des ombres d’une autre vie. […] Quelquefois il s’arrêtait au bord d’un ruisseau, à l’ombre d’un bois ou sur un tertre de gazon, pour essuyer sa sueur et pour respirer entre deux psaumes.

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