Le clergé est organisé, actif et zélé, la société indifférente, mais avide d’émotions et de quelque chose : personne ne lui offre rien.
En fait de publications, cela est sensible : Masgana, le Barbin des galeries de l’Odéon, se plaint de n’avoir rien de nouveau à offrir à la jeunesse des écoles qui revient la bourse bien garnie, mais qui ne l’aura pas longtemps.
Victor Hugo offre du vague et un ton mystiquement exagéré dans la partie des reproches ; la fin a de l’onction et de la beauté.
Il est bien, en effet, un poète de transition et de l’époque intermédiaire, en ce sens qu’il unit en lui plus d’un ton de l’ancienne école et déjà de la nouvelle ; mais, ce que je prétends, c’est que ce n’est nullement par un procédé d’imitation ou par un goût de fusion qu’il nous offre de tels produits de son talent, car il est, il a été poète, sincèrement poète, de son cru et pour son propre compte ; il en porte la marque, le signe, au cœur et au front : il a la verve.