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1016. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »

C’est bien justement que nul homme ne t’offre de sacrifices, fausse mer ! […] A cette nouvelle, les Spartiates alarmés leur expédièrent aussitôt des députés pour les exhorter à rejeter l’alliance offerte. […] Nous admirons l’offre que vous nous faites de nourrir nos familles, et de pourvoir aux besoins d’un peuple dont les maisons sont écroulées ; mais nous subsisterons comme nous pourrons, sans vous être à charge. » — On croit voir le fier sourire d’Athènes refusant, avec les présents de Xerxès, les aumônes de Sparte. […] La paix qu’on lui offrit encore dans ce lieu d’asile fut repoussée d’une acclamation.

1017. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212

Les voici, monseigneur, représentés et par la plume et par le burin, qui paraissent avec les plus beaux ornements de leur grandeur royale ; et, tout chargés qu’ils sont de palmes et de couronnes, je prends la hardiesse de les offrir à l’auguste majesté de leur successeur. […] Il l’offrit accommodée au goût et, pour ainsi dire, aux yeux du monde de son temps.

1018. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272

M. de Narbonne seul, comme pour en honorer le souvenir, en offrait un dernier échantillon dans l’état-major de l’empereur ; le reste était comme sorti de terre, gardant de son origine jusque sous l’or et la pourpre, ayant du lion dans le courage, génération toute faite pour la lutte des géants. […] Il était d’avis que. dans tous les grands moments de l’histoire qui se prolongent et qui se fixent, « tout tient à un seul homme », ou à un très petit nombre ; les règnes, même les plus durs, lui semblaient offrir plus de chances aux talents et aux grands hommes que l’anarchie : Les Scipions, dit-il, étaient de grands aristocrates ; Périclès était une espèce de roi.

1019. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — I. » pp. 80-97

Soit à ce premier voyage, soit à un second qu’il fit en Angleterre peu de temps après, il portait déjà une partie de sa Chronique compilée23 pour l’offrir à sa compatriote la reine Philippe de Hainaut. […] Cette fois messire Jean Froissart se met en route en plus respectable état que jamais, et il n’a pas moins de quatre lévriers en laisse qu’il va offrir au comte Gaston, grand amateur de chasse comme on sait.

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