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536. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dierx, Léon (1838-1912) »

En ses premiers vers d’une qualité d’art qui nous charma, Dierx disait le bruissement des filaos, la houle vaste où s’endormait son île natale, et les grandes fleurs qui en encensaient les étendues ; — puis, les forêts, les lointains, l’espace, et les figures de femmes, ayant des yeux merveilleux, Les Yeux de Nyssia, par exemple, apparaissaient en ses transparentes strophes. […] Je citerai encore les Yeux de Nyssia.

537. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544

Madame, avant que de jeter les yeux sur votre plan d’éducation, j’ai voulu savoir quel serait le mien. […] Le monde est trop étroit pour elle ; elle voit au-delà des yeux et des télescopes. […] Si par hasard une larme s’échappe de ses yeux, arrachez-vous de ses bras ; allez pleurer de joie dans un endroit écarté ; vous êtes la plus heureuse des mères.

538. (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Deuxième tableau » pp. 196-209

(Son œil essaye une larme.) […] Imbécile, tu viens de marcher sur mon œil[…] En délire, l’œil égaré, il se lève. — Laissez-moi !

539. (1900) Molière pp. -283

Mais sommes-nous bien à l’aise pour le démentir et le rejeter, si, sans parti pris, nous nous remettons devant les yeux celles qu’il semble viser tout d’abord ? […] Alors, on voit jusqu’où peut aller l’extravagance humaine nourrie par une passion ; on voit à quels désordres, à quels ravages peut se porter une passion qui s’est emparée d’un homme, on voit jusqu’à quelles extrémités elle peut aller, parce qu’on l’a sous les yeux, et parce que cela crève les yeux ! […] Eh bien, ce genre de conception du monde et de la société, Molière l’a eu et l’a rendu, parce qu’il l’avait sous les yeux. […] Mais ce n’était pas assez pour Molière, c’eût été assez pour un autre peut-être, de peindre les ridicules qu’il avait sous les yeux ; il avait sous les yeux les directeurs de conscience et leurs intrigues, la morale outrée des jansénistes, les maximes relâchées des jésuites. […] Au contraire, la comédie choisit immédiatement ses sujets dans le monde dont les passions s’agitent sous ses yeux.

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