Son père, maître des requêtes, avait été intendant à Auch, et occupait à Paris, au moment de la Révolution, une place importante, quelque chose comme une direction générale ; il fit partie en 89 de l’administration de la commune de Paris, mais fut très-vite dépassé : il périt en 94 sur l’échafaud. […] La Révolution la trouva très en méfiance, elle eût été d’avis de quitter la France avant les extrémités funestes ; mais son mari n’y ayant pas consenti, elle ne s’occupa plus que d’y tenir bon, de faire face aux malheurs, et, au lendemain des désastres, de sauver l’avenir de sa jeune famille. […] L’une de ses filles, celle qui nous occupe, développera plutôt le côté sérieux et philosophique, si je puis ainsi l’appeler ; on possède, on retrouve chaque jour chez l’autre (j’allais dire, on applaudit) l’ingénieuse et riante fertilité, le brillant d’imagination238 ; tandis que de cette veine originale primitive, de cette haute source d’excellente raillerie, il restera encore assez pour rejaillir en dons heureux et piquants sur le petit-fils dont elle chérissait et charmait l’enfance. […] Il faut être mère pour s’occuper aussi tendrement de ce qui sera après nous ; c’est encore songer à son fils que de tracer l’idéal de sa compagne. […] Dirai-je que je ne haïssais point mes ennemis, lorsque vous aviez permis que mon cœur fût entièrement occupé par les sentiments les plus doux ?
Son entreprise doit plaire à tous et n’alarmer personne ; car il s’occupe encore plus d’attacher l’âme que de forcer la conviction. […] » XXX C’est ainsi que, de descriptions en descriptions magnifiques, l’auteur arrive à la fin de son livre où la poésie occupe plus d’espace que la religion, et dont le vrai titre serait le Christianisme poétique. […] Ce n’était pas un langage élevé, ni un sentiment profond qu’on demandait de moi ; je n’étais occupé qu’à rapetisser ma vie pour la mettre au niveau de la société. […] Elle fut alarmée du ton de contrainte qui régnait dans ma lettre, et de mes questions sur des affaires dont je ne m’étais jamais occupé. […] Vers minuit, tandis que je m’occupe de ce soin, et que je mouille mon papier de mes larmes, le bruit des vents vient frapper mon oreille.
Cette maison était occupée par l’ambassadeur de France et ensuite par le résident. […] Songez, mon ami, que je m’occupe de vous, que je parle de vous, lorsque je trouve de bonnes oreilles. […] C’est à quoi je m’occupe. […] Ils ne sont uniquement occupés que de leur commerce, ils sont durs ; enfin je ne trouve point d’hommes ici. […] Je ne forme plus de projet, mais j’ai souvent désiré d’avoir une bonne femme comme j’imagine la vôtre, une petite terre agréable et la liberté de m’occuper, dans le voisinage d’un ami comme vous, de l’étude de la nature.
Il y avait quatre enfants en bas âge ; elle était l’aînée, et elle se dit que c’était à elle de faire l’office de chef de famille, de s’occuper de ses frère et sœurs, de es élever : elle le fit si bien et avec tant de suite, que bientôt elle n’était connue dans le quartier que sous le nom de la petite mère. […] Honneur à ces types modestes, laborieux et solides, à ces hommes de devoir, de vertu, d’abnégation, à ces chevilles ouvrières de toute bonne et forte organisation sociale, sergents dans l’armée, contremaîtres dans l’industrie, sur qui pèsent et roulent le labeur et la peine de chaque jour, et qui, dans des relations de chaque heure avec l’élément populaire individuel, font respecter en eux l’autorité dont ils occupent le moindre grade, mais dont certes ils ne remplissent pas le moins courageux office ! […] Et d’abord, sans prétendre en rien rouvrir une discussion générale, où tous les arguments de part et d’autre semblent avoir été épuisés, et qui pourtant resterait encore inépuisable, il est impossible de ne pas rappeler devant vous qu’il y a eu (et même dans la Commission dont j’ai l’honneur d’être l’organe) deux manières d’envisager la question des droits d’auteur : l’une qui la généralise et la simplifie, qui la constitue et l’élève à l’état de principe, de droit absolu, de propriété inviolable et sacrée, revendiquant hautement sa place au soleil ; et l’autre manière de voir, plus modeste, plus positive, plus pratique sans doute, qui ne s’est occupée que d’améliorer ce qui avait été fait déjà, de l’étendre aux limites qui semblent le plus raisonnables, en tenant compte des différences de matière et d’objet, en mettant la nouvelle loi en rapport avec les articles qui dans notre Code régissent le mariage, les successions, et en combinant le mieux possible les droits des auteurs et ceux du public. […] « Sans doute, disait M. le président trop long, l’œuvre de la pensée est la plus personnelle de toutes ; mais, tandis que le mari était occupé à ses compositions, la femme se dévouait aux soins du ménage, à l’éducation des enfants : chacun d’eux a donc mis à la masse commune sa part. » Et qu’il soit permis à l’homme de lettres célibataire d’ajouter quelques mots sur la condition de l’homme de lettres marié.