La nuit, j’entrevoyais en rêve leurs barbiches pointues. […] Ce n’était plus le fringant gentilhomme, dont les éperons d’or sonnaient dans la nuit, sous le balcon des belles. […] Entre chien et loup, dans les brumes de la nuit commençante, leur silhouette a de la grâce. […] La nuit opaque, où le train fuyait, prenait, pour eux, une grandeur spéciale comme un creuset de métamorphoses. […] Telles, sur le fronton oriental du Parthénon, les divinités de la nuit cédaient la place aux divinités du jour.
Il fait nuit : le vieux Don Diègue cherche son fils, qu’il n’a point revu depuis le duel. […] Justement il la lui apporte : les Maures d’Afrique s’apprêtent à surprendre la ville pendant la nuit, à la marée montante ; il s’agit d’aller les surprendre eux-mêmes et les arrêter au passage, avec tout ce que nous avons d’amis : Là, si tu veux mourir, trouve une belle mort ! […] Cette fois, Rodrigue ne vient pas à la dérobée et la nuit, comme un coupable poursuivi qui se cache ; il vient en plein jour, tête haute, après sa victoire. […] Il y a, d’ailleurs, dans l’une comme dans l’autre, des scènes de nuit, des méprises peu vraisemblables, qu’il serait trop long d’analyser. […] Il est constant qu’il mourut la première nuit de son mariage avec elle.
Il abrégea la nuit d’insomnie qui précéda les adieux de Fontainebleau avec l’œuvre de madame Sophie Gay, et le matin il dit au baron Fain : « Voilà un livre qui m’a distrait cette nuit. » L’esprit est donc parfois bon à quelque chose, ne fût-ce qu’à donner des ailes aux heures mauvaises ? […] Un acte de drame n’a pas plus de quatre ou cinq cents lignes ; on peut faire cinq cents lignes de dialogue dans sa journée et dans sa nuit. […] Cette nuit, c’était la nuit de jeudi à vendredi. […] L’heure est triste, le jour descend et la nuit va venir. […] Les Champs-Élysées, dès que la nuit tombait, devenaient aussi dangereux que la plaine de Marathon ; les plus aventureux s’arrêtaient à la place de la Concorde.
Nama, cette fille d’Orient transplantée sur la côte de la Provence, appartient aussi à ce monde indécis et crépusculaire, limitrophe entre la lumière et la nuit. […] La clarté du flambeau de la raison y vacille ; il y règne une lumière crépusculaire qui peut faire également place aux splendeurs de l’Orient et aux ténèbres de la nuit. […] Ce dernier rayon d’idéal, qui éclairait encore les œuvres réalistes de Mürger, s’obscurcit et s’efface dans la nuit profonde du réalisme plus grossier de M. […] C’est précisément ce qu’il y a d’excessif dans le dévouement de Maxime qui fait son succès auprès des lectrices, et c’est ce qui, en même temps, nuit à son succès parmi les lecteurs. […] À quoi bon, d’ailleurs, laisser sa porte ouverte la nuit ?