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295. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

La nuit se précipita du ciel. […] La nuit même n’apportait aucun rafraîchissement à l’atmosphère embrasée. […] La nuit parfois il recevait des Grecs pour les interroger. […] Déjà il faisait jour ailleurs ; ici c’était la nuit, la plus noire et la plus épaisse de toutes les nuits. […] La nuit arrive.

296. (1911) Études pp. 9-261

La tiède nuit tahitienne baigne le paysage. […] J’y entre comme dans la nuit noire et bleue. […] Que l’on écoute le deuxième morceau : les Parfums de la nuit. […] La nuit scintille, dure et bleue. […] comme j’ai donc respiré l’air froid de la nuit — ah !

297. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Choses d’autrefois »

Un jour, pour une maîtresse qui déplaît, toutes les pensionnaires, sauf quelques timides, se révoltent, s’emparent des cuisines, y campent deux jours et une nuit, et envoient des parlementaires faire leurs conditions à Mme de Rochechouart. […] » Et elles s’échappent en espiègleries énormes, comme de mettre de l’encre dans le bénitier, en sorte que les religieuses s’en barbouillent en venant chanter l’office de nuit.

298. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Armand Baschet »

Et cela, non pas une nuit, mais des années, se faisant prier par tout le monde pour être heureux, comme un mulet obstiné qui se ferait tirer sur la bride pour passer un petit fossé de rien du tout. […] Une fois il nous racontera point par point, par exemple, la première nuit de noces de Louis XIII.

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