Madame Therbouche Un homme, le verre à la main, éclairé d’une bougie. tableau de nuit, morceau de réception, de 3 pieds 6 pouces de haut, sur 3 pieds de large. […] Point de vapeur entre le corps lumineux et les objets ; aucun de ces passages, point de ces demi-teintes si légères, qui se multiplient à l’infini dans les tableaux de nuit et dont les tons imperceptiblement variés sont si difficiles à rendre ; il faut qu’ils y soient et qu’ils n’y soient pas. […] Elle arrive, elle présente à l’académie un premier tableau de nuit assez vigoureux.
Tel est, ce semble, cet hymne matinal composé sur un des mètres élégants d’Horace : « Ô nuit, ténèbres217, sombres vapeurs, confus et trouble apanage du monde ! […] « Ainsi notre propre nuit, l’obscurité de nos cœurs complices de la fraude, bientôt mise à découvert, pâlira devant le règne de Dieu. […] C’est le spectateur et le juge de tout ce que conçoit l’âme humaine : personne ne trompe ce témoin. » L’hymne du soir, pour demander une nuit paisible, l’éloignement des songes et la pureté de l’âme, n’est pas d’un tour moins naturel.
Qui nous protégera dans la nuit sombre ? […] Nuit divine ! nuit enchanteresse ! […] Nuit divine ! nuit charmante !
Au seuil de l’antre, paré d’acanthes et de roses, les flûtes douces des pasteurs charment les vierges à l’œil bleu ; mais, au dedans, la sombre nuit règne comme au cœur vaste et profond des hommes. […] cachez-moi, tombeaux, nuit, ombres vengeresses !