Aux fenêtres pâlit l’azur blême d’un commencement de nuit. […] Toute la nuit, je passe à me tortiller en chemin de fer, comme un ver coupé. […] Il a passé dix nuits sans dormir et sans avoir envie de dormir. […] * * * — Elles sont bien noires les pensées des nuits blanches ! […] Le curé les fait sonner dix minutes par quart d’heure, jour et nuit.
A vous la nuit silencieuse Qui parfume nos régions ; A vous l’étoile gracieuse Qui fait pleuvoir tant de rayons ! […] de longs ennuis… Toi qui veilles sans cesse et jamais ne te couches, Tu nous es le soleil des nuits. Quand, par ces nuits d’hiver, l’homme de la campagne, Si vigilant et soucieux, Veut connaître l’instant de quitter sa compagne Pour le travail, alors ses yeux Cherchent le Chariot qui toujours au ciel reste Exposant ses trains éclatants : Là sept étoiles d’or dans le livre céleste Indiquent le chiffre du temps.
On la loua aux approches de la nuit, parce que son obscurité et son silence inspiraient l’effroi ; on la loua de même au renouvellement de l’année, au commencement des saisons, à chaque nouvelle lune. […] Ainsi, nous voyons par l’histoire que c’est surtout dans le temps des épidémies et des guerres, lorsque de grandes batailles étaient perdues, lorsque la peste faisait périr les citoyens par milliers, lorsque le peuple croyait voir pendant la nuit un spectre pâle et terrible répandre la désolation sur ses murs ; c’était alors que les prêtres dans les temples et aux pieds des autels, entourés d’un peuple nombreux, élevant tous ensemble leurs mains vers le ciel, composaient et chantaient de nouvelles hymnes. […] C’est là que de toutes parts on rencontre les cieux ; là le spectacle du jour a quelque chose de plus imposant, et la nuit de plus terrible ; là, le retour constant des saisons est marqué par de plus grands effets ; l’œil, en découvrant autour de lui des espaces sans bornes, est plus frappé de l’étendue de l’univers, et de la main qui en a tracé le plan.
je le vois, la reine Mab vous a visité cette nuit. — Elle est l’accoucheuse des fées. […] Voici deux amants heureux, assis au pied du palais dans la nuit sereine ; ne voulez-vous pas écouter la tranquille rêverie qui, pareille à un parfum, sort du fond de leur cœur ? […] Le Songe d’une Nuit d’été est un rêve complet. […] Les amants se fuient et se poursuivent le long des hautes futaies, dans la nuit sereine. […] Premières paroles du duc dans la Nuit des Rois : DUKE.