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328. (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87

La Foi nouvelle du Poète et sa doctrine. […] Nos lecteurs trouveront ci-après, contresigné par les principaux initiateurs de ce mouvement, l’exposé même de la doctrine nouvelle. […] À la conception nouvelle de l’univers et de la vie que s’est faite l’homme d’aujourd’hui, les paraboles d’antan ne correspondent plus Nous ne pouvons plus nous intéresser naïvement aux légendes qui ont charmé nos pères.

329. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

Murray méritent d’être chaudement félicités du succès de la nouvelle salle. […] L’appréciation de la Comédie Nouvelle nous paraît également assez pédantesque. […] Pour un siècle nouveau, nous réclamons une forme nouvelle. […] Je me figure aisément les femmes introduisant une manière nouvelle dans notre littérature. […] Il est le héraut d’une ère nouvelle.

330. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [M. de Latena, Étude de l’homme.] » pp. 523-526

Tandis que l’attention et l’applaudissement du public se prennent plutôt à des productions d’espèce nouvelle et qui ont leur jour ou leur saison, les pommiers continuent de porter leurs fruits, les fabulistes des fables, les poètes pétrarquesques des sonnets, et quelques moralistes des maximes. […] En recueillant ses remarques sur le cœur, sur les femmes, et sur les sujets qui touchent aux passions, il s’est surtout inquiété d’être dans le vrai et de ne point dépasser dans son expression la mesure de ses propres jugements : « Je me suis rarement inquiété, dit-il, de savoir si d’autres m’avaient devancé, ni jusqu’où ils avaient pénétré : ma crainte était plutôt de m’égarer que de montrer comme nouvelle une voie déjà parcourue.

331. (1874) Premiers lundis. Tome I « Hoffmann : Contes nocturnes »

Jusqu’à quel point s’étend cette conquête nouvelle de l’art ; jusqu’à quel degré est-il possible de la féconder ; et contient-elle en elle-même un art tout nouveau dont nous entrevoyons à peine les promesses, ou bien doit-elle éternellement demeurer à l’état de vague et de nuageux ? […] Outre les Maîtres chanteurs qui respirent, disons-nous, un parfum exquis du moyen âge, on trouvera dans la nouvelle livraison d’Hoffmann un joli conte, intitulé Maître Jean Wacht, et surtout un autre intitulé le Botaniste.

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