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1061. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Mais ce qui l’étonne encore davantage, c’est la nouvelle de M.  […] Liniers, qui avait à compter avec le cabildo, ou corps municipal, n’osait se déclarer pour la nouvelle dynastie, bien qu’il eût peu d’obligations à l’ancienne. […] En Orient, la nouvelle des étranges faiblesses auxquelles se résignait le ministère français souleva une véritable stupéfaction. […] L’histoire de la fondation de Rome apparut soudain plus claire à l’explorateur de l’Asie centrale, lorsqu’il arriva à Tcharkalik, et qu’il vit naître presque sous ses yeux une ville nouvelle. […] Qui de nous, s’il a un peu réfléchi, n’a pas voulu, à certaines heures de lassitude et de rêve, être chartreux, bénédictin, carme, feuillant, ou tout au moins « compagnon de la vie nouvelle » ?

1062. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Peu de temps après, lorsque la Savoie fut envahie, il trouva piquant de se disculper, au moyen de cette lettre ministérielle, du reproche de servilisme que lui lançait quelque partisan de la nouvelle république, quelque fougueux Allobroge de fraîche date. […] Redevenue libre, la Convention, dans sa séance du 9 mars 1795, disait anathème au coup d’État du 31 mai qui avait proscrit les prétendus fédéralistes. — Une nouvelle loi (celle du 22 prairial) vint au secours des malheureux qui n’avaient fui la terre de liberté que pour échapper à la hache de Robespierre : elle rappelait ceux qui s’étaient soustraits depuis le 31 mai 93. […] Nous allons l’y suivre et le considérer dans cette phase nouvelle, définitive. […] Ce fameux passage des Soirées sur un esprit nouveau, sur une inspiration religieuse nouvelle, a été interprété dans le sens le plus contraire au sien, et il s’en serait révolté, affirment ses amis les plus chers, s’il avait vécu : « Ce serait la pensée la plus capable de réveiller sa cendre, si elle pouvait être réveillée par nos bruits. » Il accordait tout à Rome et tellement, qu’il lui accordait cette évolution nouvelle qu’elle se suggérerait à elle-même  ; mais il ne l’admettait pas hors de là205. […] Lorsque plus tard à Saint-Pétersbourg, en 1812, il en donna une nouvelle édition en y joignant le Lépreux, il y mit une préface spirituelle assurément, mais un peu roide et prétentieuse dans son persiflage.

1063. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

C’est une nouvelle mise au point, qui dégage ce qu’il y a dans toute œuvre d’essentiellement humain et d’éternellement beau. […] En outre, les changements d’acteurs finissent par nécessiter une nouvelle mise au point. […] Cette nouvelle représentation n’est autre chose que l’idée que nous avons acquise d’un certain ordre de faits. […] D’autres plus complaisants diront que ce sera la vie qui, en absorbant l’art, en recevra une beauté nouvelle. […] C’est le dernier refuge de l’école nouvelle.

1064. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Giraud, Albert (1848-1910) »

[La Société nouvelle (décembre 1894).]

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