La liberté ne sert de rien pour la production d’idées nouvelles. […] Rôle nouveau de l’histoire littéraire.
Il lui fit don de trois cents régions nouvelles, encore une fois débordées par le flot montant des générations. […] Une rallonge lui parut encore nécessaire ; il la frappa de nouveau, et elle doubla d’étendue, — « Alors — dit le Vendidad — les bœufs, les bêles de somme et les hommes ont marché en avant à leur fantaisie et comme ils l’ont voulu. » Au cinquième siècle avant notre ère, les Rois de Perse avaient presque réalisé l’exploit fabuleux attribué à leur grand ancêtre ; leur lance avait ébranlé et conquis la terre.
Chaque détail sera réfléchi sous l’angle de son incidence, chaque moyen rendu par son action, et les effets même de l’œuvre considérés et goûtés à nouveau par un esprit qui saura non plus seulement les discerner mais les ressentir, seront figurés du même coup et mesurés dans la description de leur nature et de leur charme. […] Si l’on considère que l’histoire doit être l’évocation complète et la résurrection des générations disparues, de ce qu’elles furent, de ce qu’elles pensèrent et restèrent, ce sera là faire de l’histoire, et les lumières qu’on portera dans cette science par la méthode que nous venons d’exposer, seront aussi nouvelles et précieuses qu’elle est sûre.
Lorsque, dès le début du livre, aux premières nouvelles du désastre de l’Empereur, ils prennent le chemin de fer et quittent la Suisse, elle écrit de ces quinetteries : « Le convoi va s’élancer, il semble que les battements de mon cœur s’arrêtent. […] de sentir de nouveau cette terre sous nos pieds.