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622. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Conclusions » pp. 169-178

N’empêche que le gros du public en demeura impressionné et que nombre de lecteurs qui commençaient à se résigner à leur formule, en prirent prétexte pour s’en écarter définitivement. […] » et sans doute parce qu’il est instruit de la vertu du nombre sept et de ses multiples, il opine pour l’année 1914.

623. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIII. P. Enfantin »

Puisqu’il dit nous avec cette pompe, nous lui demanderons quel est le nombre des adhérents à la foi saint-simonienne qui soient prêts à la confesser ? […] Saint Paul savait le nombre des chrétiens d’Éphèse, de Corinthe, de chez les Galates… Si vraiment l’Église saint-simonienne est une réalité, si effectivement M. 

624. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »

Par exemple, si l’on voulait expliquer pourquoi la différenciation a crû dans les sociétés modernes, pourquoi les groupements partiels s’y sont multipliés et entrecroisés, il faudrait tenir compte non pas seulement de l’augmentation du nombre des hommes agglomérés, mais des fins diverses qu’ils se sont fixées, et des moyens que la nature ou l’industrie a mis à leur disposition pour réaliser ces fins. D’ailleurs, le nombre des hommes agglomérés ne s’augmente pas de lui-même et mécaniquement : en même temps que de conditions physiologiques, on sait qu’il dépend de conditions psychologiques qu’il s’agirait d’analyser et de classer. — Inversement l’homogénéité d’une société dépend de conditions physiologiques en même temps que de conditions psychologiques.

625. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

On se perd à compter le nombre de fois que le Parlement de Paris, sans parler des Parlements des provinces, se refusa à rendre la justice, y fut contraint par jussion du Roi, s’y refusa encore, et céda pour recommencer à désobéir. […] Le nombre de ces gens faisant profession de célibat est prodigieux. […] Il faut une surpopulation, croit Montesquieu, pour qu’il y ait beaucoup de gens qui « aient leur fortune à faire » et pour qu’il y en ait trop pour les besoins de l’agriculture, afin qu’un certain nombre soient rejetés sur le commerce, l’industrie, l’invention. […] — Fera-t-on intervenirla question de nombre ? […] s’est répandue en Europe ; elle a saisi nos princes et leur a fait entretenir un nombre désordonné de troupes.

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