C’est sans doute pour mieux honorer notre Nation, qu’il se plaît à grossir ainsi le nombre des victimes de cette affreuse journée.
Il diroit que s’il me mit au nombre de ses Pensionnaires, après m’avoir appelé dans sa Capitale, ce ne fut que pour me procurer une indépendance qui me donnât le loisir de cultiver les Belles-Lettres, & pour m’ôter tout prétexte d’ambitionner quelque place qui eût pu me dérober ce loisir.
Il ne pouvoit ignorer que parmi ceux qui assistoient à ses Pieces, le plus grand nombre étoit Peuple, &, pour attirer la foule, il étoit forcé de se prêter aux différentes inclinations.
Elle aima les sçavans hommes surtout, les favorisant de telle sorte, que ceux de sa connoissance avoient la meilleure part en sa bonne grace, & les eut préférés à quelconque grand seigneur, & fait courtoisie à l’un plutôt gratis, qu’à l’autre pour grand nombre d’écus : qui est contre la coutume de celles de son métier & qualité*. » Louise Labbé vivoit dans la plus grande union avec Clémence de Bourges.