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795. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Quel effet bizarre produit sur nous Fournier, ce singulier racleur de mots, cet effaceur d’esprit, qui semble suspendu sur une planchette d’érudition que je crois très mince et très fragile, mais pourtant avec moins de risques que ses confrères en regrattage, et dont tout le soin est d’enlever le noir et la poussière à l’histoire, d’essuyer incessamment avec son torchon d’érudit cette estompe poétique que les proprets de l’exactitude bien lavée prennent pour une tache, et de s’acharner, jusqu’à ce qu’elles soient abattues, sur ces fleurs tombées on ne sait d’où, ces traditions qui voilent moins l’histoire qu’elles ne l’ornent, et qui ne sont pas contraires à la réalité parce qu’elles sont beaucoup plus belles !

796. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »

La cocarde blanche de l’ancien régime et la noire cocarde autrichienne reparaissent.

797. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Sixte-Quint et Henri IV »

c’est bien plutôt la noire résignation de l’homme accablé par ces circonstances qui sont les conséquences inévitables du mal commis.

798. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de la Révolution » pp. 73-87

en spiritualité révolutionnaire ; c’est le peuple qui est le vrai chef dans cette terrible campagne contre les principes éternels des sociétés et contre Dieu ; c’est le peuple qui est le grand, et, de fait, l’unique acteur de ce vaste drame, le bourreau masqué de sa masse même, comme le bourreau de Whitehall l’est de son voile noir !

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