Celle-ci n’a pas le visage agréable ; je lui trouve le bas des reins plat ; elle est noire ; ses chairs sont molles ; la main droite de l’autre m’a paru sinon estropiée et trop petite, du moins désagréable ; elle a les doigts recourbés.
Sanglés dans leur tunique noire, ils tendaient sous la casquette plate à galons rouges des visages maussades : moustaches fauves et durs yeux bleus. […] Ses bottes s’évasant haut, armées d’éperons à chaînette de vermeil, jetaient des feux de vernis noir. […] Il y en a de noirs, avec des teints huileux de nègres. […] Ils en arrivent tous à une inconscience sordide, à une indifférence affalée et dégoûtante, aux chemises sales, aux mains noires, à l’avilissement et à la crasse. […] Puis, des voûtes apparaissaient, obscures, sous des entassements hérissées de charpentes, de poutres, de solives carbonisées, noires, chevaux de frise impromptus qui gardaient-les approches.
Horace a dit : « Le noir chagrin s’installe derrière le cavalier ». […] Pareils à des corneilles, autour du vaisseau noir, ils étaient portés sur les vagues, et un dieu leur enlevait le retour. […] Il gisait comme un ver sur la terre, et son sang noir coulait, baignant la terre. […] Si des corneilles volent, ce qui le frappe, ce sont « leurs ailes noires et lustrées, glacées de rose par les premiers reflets du jour ». […] Déjà il faisait jour ailleurs ; ici c’était la nuit, la plus noire et la plus épaisse de toutes les nuits.
Le discours de Toussaint Louverture aux noirs de Saint-Domingue.