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294. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Carle Van Loo » pp. 92-93

Celle-ci n’a pas le visage agréable ; je lui trouve le bas des reins plat ; elle est noire ; ses chairs sont molles ; la main droite de l’autre m’a paru sinon estropiée et trop petite, du moins désagréable ; elle a les doigts recourbés.

295. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Sanglés dans leur tunique noire, ils tendaient sous la casquette plate à galons rouges des visages maussades : moustaches fauves et durs yeux bleus. […] Ses bottes s’évasant haut, armées d’éperons à chaînette de vermeil, jetaient des feux de vernis noir. […] Il y en a de noirs, avec des teints huileux de nègres. […] Ils en arrivent tous à une inconscience sordide, à une indifférence affalée et dégoûtante, aux chemises sales, aux mains noires, à l’avilissement et à la crasse. […] Puis, des voûtes apparaissaient, obscures, sous des entassements hérissées de charpentes, de poutres, de solives carbonisées, noires, chevaux de frise impromptus qui gardaient-les approches.

296. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

Horace a dit : « Le noir chagrin s’installe derrière le cavalier ». […] Pareils à des corneilles, autour du vaisseau noir, ils étaient portés sur les vagues, et un dieu leur enlevait le retour. […] Il gisait comme un ver sur la terre, et son sang noir coulait, baignant la terre. […] Si des corneilles volent, ce qui le frappe, ce sont « leurs ailes noires et lustrées, glacées de rose par les premiers reflets du jour ». […] Déjà il faisait jour ailleurs ; ici c’était la nuit, la plus noire et la plus épaisse de toutes les nuits.

297. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « II » pp. 9-11

Le discours de Toussaint Louverture aux noirs de Saint-Domingue.

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