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273. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »

Ce pseudonyme n’a-t-il pas toujours été le secret de la comédie et d’ailleurs, à la fin du volume que nous avons là sous nos yeux (édition de 1849), le front de la femme n’a-t-il pas fini par trouer le masque de dentelle noire à travers lequel on le voyait ; et Daniel Stern, ce cerveau sans sexe jusque-là, n’a-t-il pas avoué modestement et franchement qu’il en a un ? […] « Son grand eunuque noir, qui rit de son transport, « Lui dit qu’il est Hercule. […] ni noir, et je ne ris point du transport de Mme Stern, mais elle se croit Hercule et ne s’endort pas !

274. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Prosper Mérimée »

Il jette, il est vrai, vers la fin, un regard assez prophétiquement noir sur l’Empire, auquel sa carcasse, comme il disait de sa personne, a survécu quelques jours. […] Stendhal, qu’il a imité et qu’il n’égala jamais d’aucune manière, Stendhal, qui s’était mêlé aux polémiques du temps et qui venait de publier son étrange chef-d’œuvre de Rouge et Noir, avait eu pour lui les bontés que le génie a pour le talent, mais l’homme qui travailla le plus, dans ce temps-là et depuis, à le faire célèbre, fut, nous l’avons dit plus haut, Gustave Planche, presque oublié maintenant, mais qui tenait alors, à la Revue des Deux-Mondes, le bâton haut d’une critique redoutée. […] Ce n’est pas seulement parce qu’il a fait dans Colomba une Lydie qui est une misérable imitation manquée et pâle de la Mathilde de Rouge et Noir, non !

275. (1894) La bataille littéraire. Septième série (1893) pp. -307

Puis c’est l’affaire de Saint-Roch, où apparaît pour lui un petit homme sale et noir, Bonaparte, qui va devenir Empereur et Roi. […] Je ne dis pas qu’il faille un autre Jéhovah pour classer, mettre dans la lumière, tout ce que contient l’Astre noir, le livre que vient de faire paraître M.  […] L’Astre noir est le surnom d’un savant, d’un poète, d’un génie universel que je ne sais si je dois admirer ou exécrer ; est-ce un chercheur de vérité ? […] À y bien regarder, Astre noir doit être considéré comme le récit d’un voyage autour de l’orgueil humain que, d’ailleurs, M.. […] L’auteur de l’Astre noir est un jeune, il a regardé le plus souvent en haut, et c’est ce qui lui vaudra l’estime de ceux qui demandent à une lecture de faire rêver l’esprit et de donner des ailes à la pensée.

276. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 500-501

Les Noirs, les Fabricius, les Vossius, les Dacier, les Morus, tous les Savans de son temps semblent s’être épuisés en louanges, pour en exalter l’excellence.

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