Le sublime prélude du premier acte nous la fait entrevoir ; le motif du Gral, né aux plus sereines hauteurs de l’instrumentation, semble descendre vers nous par degrés, avec le vol des anges qui portent la sainte relique. […] Née à Saint-Pétersbourg et décédée à Paris, cette grande figure du chant wagnérien, a défendu ce répertoire dans le monde entier. […] Georges Servières, musicologue et critique musical français (de son vrai nom Georges Serrurier) est né le 13 octobre 1858 à Fréjus et mort le 25 juillet 1937 à Paris. […] Graveur né à Liège en 1809 et mort à Paris en 1875, Frédéric Villot était un ami de Delacroix et fut le conservateur de la peinture du musée du Louvre de 1848 à 1861.
Mais ils se persuadaient qu’il continuait à vivre sous terre, qu’il demeurait uni au corps avec lequel il était né, et que l’homme après la mort continuait d’être animé des mêmes besoins qu’il avait ressentis durant la vie. […] Le culte dont ils devaient être honorés exigeait que la terre dont ils avaient pris possession fût transmise indéfiniment à toute la série des descendants chargés successivement d’accomplir les rites. « L’individu, dit Fustel de Coulanges, ne l’a qu’en dépôt, elle appartient à ceux qui sont morts et à ceux qui sont à naître. »12 Si la femme est exclue de l’héritage, c’est pour un motif de même ordre, c’est parce qu’en se mariant elle déserté le foyer et s’éloigne du tombeau des ancêtres. […] Ainsi tout lien était rompu entre elle et la famille où elle était née. […] Si par exemple, le défunt avait laissé un fils et une fille, la loi autorisait le mariage entre le frère et la sœur, pourvu qu’ils ne fussent pas nés de la même mère.
L’exemple n’est pas unique, puisque la même aventure, mais pour d’autres motifs, est arrivée, comme on sait, au mot coucou 178, fleur et oiseau, tous les deux de printemps et de la même heure ; on a cru que la fleur naissait pour l’oiseau et pour le nourrir, — c’est une croyance générale que rien dans la création ne saurait être inutile ; mais cette fleur ou cette herbe, dédaignées des hommes et des bêtes domestiques, ou ces baies qui mûrissent loin dans les bois, à quoi servent-elles donc ? […] Voici, semble-t-il, la marche de cette métaphore qui n’a pu naître qu’avec le costume moderne des femmes, lorsque, l’« ajustement » remplaçant la draperie, la robe dut se partager en deux moitiés, le haut et le bas. […] Or il se trouve précisément que les deux ne sont qu’un : compter et conter, mot unique né du latin computare. […] Séparé de l’idée qu’il représente, dessein n’est plus qu’une de ces abstractions verbales à moitié mortes dès le jour qu’elles sont nées et destinées à disparaître bien avant la langue dont elles ont fait partie.
Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m’offrent de doux objets, Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! […] La Fontaine a été un Rousseau : d’abord, qui était mieux né, qui avait un caractère plus doux, plus aimable, moins porté à l’humeur et au cynisme. […] On peut être amoral et on peut être un homme digne d’estime comme aussi de sympathie, sans avoir proprement une conscience, parce qu’on est bien né, parce que l’on est né avec des passions qui sont bonnes, avec la passion de charité, avec la passion de philanthropie, avec la passion de rendre service, avec la passion d’être aimable, d’être honnêtement et agréablement aimable.