Jules Girard, tout ce qui suit son introduction dans les quatre chapitres de son commentaire n’est qu’une conséquence nécessaire de cette première démonstration.
Assurément, nous ne préjugeons point témérairement ici les conclusions d’un tel travail, mais nous disons qu’il est possible, et que, pour l’honneur de la littérature historique du xixe siècle, il est nécessaire qu’il soit fait.
Ceci est particulièrement intéressant, instructif, excellent et nécessaire à connaître pour juger d’un talent que Voltaire s’est amusé à grandir outre mesure, et d’une moralité que ses éloges ont rendue suspecte.
c’est une grande erreur, ou plutôt c’est un manque de vue, puisqu’on prétend y avoir regardé, que de dater l’apparition de l’esprit révolutionnaire dans notre histoire de la fin du règne de Louis XIV, et de lui donner pour première origine et pour cause la réaction inévitablement nécessaire de la Régence contre l’accablant despotisme d’un Roi qui avait fatigué et dégoûté la France par soixante ans de pouvoir absolu.