Le Jeudi saint, après le dîner, elle alla entendre les Ténèbres en musique au petit Saint-Antoine.
N’est-ce pas lui qui dans son poème de Psyché, dans cet hymne à la Volupté, c’est-à-dire à la Plaisance, comme dirait Froissart, nous a confessé ses goûts divers : J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout : il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres plaisirs d’un cœur mélancolique.
On y faisait de la musique, et aussi de la grammaire ; on y agitait des problèmes de langue, de versification ; on y comparait les styles, et d’Aubigné (dans un passage inédit, cité par M.
La musique se mariait à ses vers ; on le chantait sur les instruments, et il devenait aussi populaire qu’il pouvait l’être : « Quand notre Mabile de Rennes, lit-on dans les Contes d’Eutrapel, chantait un lai de Tristan le Léonnais sur sa viole, ou une ode de ce grand poète Ronsard, n’eussiez-vous juré que celui-ci, sous le désespoir de sa Cassandre, se voulût confiner et rendre en la plus étroite observance et ermitage qui soit sur le Mont-Serrat ?