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653. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Appendice aux articles sur Roederer. (Voir page 393.) » pp. 533-543

Il fut tout étonné de me voir arriver avec de la musique sous ses fenêtres.

654. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194

Il faut l’entendre, au sortir de ce beau fleuve romain et cicéronien où il vient de s’abreuver pour la centième fois, célébrer cette ampleur et cette finesse de parole, cette transparence lumineuse, cette riche abondance de mots, et cet art savant qui les épand si nombreux, si faciles sans qu’il y en ait jamais un d’inutile ou de perdu : Quand on se laisse simplement entraîner, dit-il, par la lecture, c’est une musique délicieuse qui vous flatte : l’esprit sent la justesse des accords sans se rendre un compte exact de son plaisir, et ne fait qu’apercevoir instinctivement une nuance délicate de la pensée sous chacune des expressions dont la phrase s’embellit.

655. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »

Car les grands artistes furent le plus souvent de profonds amoureux, et depuis trois cents ans la séméiologie des troubles qu’ils en éprouvèrent se murmure en prose, se déclame en vers, se chante en musique.

656. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

Il l’avoue quand il invite la Volupté à venir loger chez lui, lui disant qu’elle ne sera pas sans emploi, « qu’il aime le jeu, les vers, les livres, la musique, la ville, la campagne, enfin tout. » Il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres plaisirs d’un coeur mélancolique.

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