Toutefois sans la facilité de trouver ce chant, cette espèce de musique, on n’écrit ni en vers ni en prose : je doute même qu’on parle bien ; sans l’habitude de la sentir ou de la rendre, on ne sait pas lire ; et qui est-ce qui sait lire ? Partout où cette musique se fait entendre, elle est d’un charme si puissant qu’elle entraîne et le musicien qui compose, au sacrifice du terme propre, et l’homme sensible qui écoute, à l’oubli de ce sacrifice.
La chronique de Duthuit, qui fait là son apparition, est essentiellement consacrée à la peinture, mais évoque également le cinéma, la musique et le théâtre, et se fait l’écho du Festival Dada, qui a eu lieu salle Gaveau (45, rue de la Boétie) le 26 mai 1920, dont Duthuit souligne le caractère décevant. […] La poésie de Dante redevient à la mode, de même Giotto, de même la vieille musique italienne.
On poursuit les métaphores musicales, quand on n’entend rien à la musique.
Par le Plutarque d’Amyot, des termes de politique, d’institutions, de philosophie, de sciences, de musique, ou sont entrés ou bien ont été définitivement implantés dans la langue française190.