. — Le Char, opéra-comique, musique de Pessard (1877). — Le Nabab (1878). — Les Rois en exil (1879). — Numa Roumestan (1880) […] Les pièces sur les enfants font songer aux « enfantelets » qui sourient dans notre littérature depuis Clotilde de Surville jusqu’à Baïf. — Les Bottines, Miserere de l’Amour, le Rouge-Gorge, Trois jours de vendanges, les Cerisiers, les Prunes, Dernière amoureuse, tous ces sourires de dessins si divers, tous ces cris où il y a du roucoulement et de la violence, évoquent une physionomie personnelle d’écrivain curieux de sentiments, épris de la musique des mots, habile à faire tenir une longue et complète vision dans une phrase brève, sensuelle, dont la raillerie confine sans cesse à l’émotion.
La Porcia de Shakespeare parle quelque part de cette musique que tout homme a en soi. — Malheur, dit-elle, à qui ne l’entend pas ! — Cette musique, la nature aussi l’a en elle.
Ils contribuaient encore à la vérité du spectacle par la musique et l’harmonie, par les danses, etc. […] On trouve ridicule que l’action tragique soit coupée et suspendue par des sonates de musique instrumentale.
Ainsi, en musique, telles dissonances qui, isolées, seraient une cacophonie, trouvent leur justification dans une suite d’accords qui les résolvent. […] Qu’on essaie de lire sans s’arrêter vingt pages de Leconte de Lisle : on ne résistera pas à cette musique dont la perfection uniforme constitue précisément, au point de vue de l’esthétique scientifique, une imperfection. […] La carrure mélodique des phrases de musique se retrouve dans les strophes. […] Comme la musique, la littérature devient à la fois plus savante et plus harmonique, plus libre dans ses règles et plus vaste dans le domaine de ses applications. […] Zola lui-même en fait l’aveu : « Si nous sommes condamnés à répéter cette musique, nos fils se dégageront.