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1468. (1902) Propos littéraires. Première série

Plus tard, le désespoir d’être séparé de son fils la jette dans la mort. […] C’est bien la mort acceptée et voulue et l’impossibilité sentie de vivre, supposé mort l’être qu’on aime. […] Cet homme qui… enfin, le professeur Bernard est mort hier. […] Il est mort en deux heures. […] c’est la mort de Davis.

1469. (1925) Portraits et souvenirs

Mais la maladie et la mort étaient là. […] Sa mort fut le résultat d’une de ces minutes d’égarement auquel il était sujet. […] De ces boutades de Moréas, on en a imprimé quelques-unes après sa mort. […] Ces pays de « la volupté et de la mort » exercent sur lui leurs ardentes et mornes séductions. […] Il y avait là un de ses amis et le mien, mort depuis.

1470. (1885) L’Art romantique

Mais il était un genre plus mort encore que le burin ; je veux parler de l’eau-forte. […] nulle part la mort ! […] Regarde et vois si je te suis fidèle jusqu’à la mort !  […] — D’ailleurs, n’est-il pas mort depuis longtemps ? […] Non, le dieu Pan n’est pas mort !

1471. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Rien n’est neutre en ce monde, excepté vous ; le jour n’est pas neutre envers la nuit ; la vie n’est pas neutre envers la mort. […] Car enfin ce sont les mêmes hommes : on n’a pas vu naître une nouvelle génération littéraire le jour même où M. de Balzac est mort. […] Tous les secrets du cœur y devraient être scellés par la mort. […] que Bossuet, de nos jours, appliquerait aux royautés du talent mieux encore qu’aux autres. — « Je serais mort déjà mille fois de la mort de Caton, si j’étais de la religion de Caton, nous dit M. de Lamartine ; mais je n’en suis pas. » — De laquelle êtes-vous ? […] Ce qu’il a dit des vivants en littérature, on pourrait le dire des morts en histoire.

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