Il n’y a de certainement vrai, selon lui, dans une légende poétique que la couleur, et encore cette couleur locale, cette vérité sociale et morale n’est point du tout celle des héros et des temps représentés ; elle n’appartient qu’à l’âge du poëte qui raconte et qui chante. […] Grote ne voie pas de raison pour la faire nécessairement postérieure en date et d’une couleur morale plus tardive, serait d’un autre Homéride, également créateur et homme de génie.
Sans doute ils avaient près d’eux Bossuet, Fénelon, Du Guet, La Bruyère lui-même (chapitre Des Esprits forts), pour leur dispenser quelques-unes de ces vérités physiques à l’état et sous forme de preuves de l’existence de Dieu ; mais c’était là de la science morale toujours, plus encore que de la physique. […] Je signalerai pourtant un reproche qui lui a été adressé par un écrivain d’une haute autorité morale : « Un caractère distinctif des Entretiens sur la Pluralité des Mondes, a dit M.
Sur ce thème, qui semble usé, du mariage, le poëte avait su trouver un comique nouveau, un pathétique sérieux et nullement bourgeois, une morale pure et non vulgaire. […] Une leçon d’une véritable élévation morale ressort de l’ouvrage.
Mme de Sévigné se défiait avec soin de ces pensées sur lesquelles il faut glisser ; elle veut expressément que la morale soit chrétienne, et raille plus d’une fois sa fille d’être entichée de cartésianisme10. […] A quoi lui servirait-il autrement de faire son ordinaire des Essais de Morale, du Socrate chrétien et de saint Augustin ?