/ 1972
1151. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »

Autour de cette idée centrale se reforme la doctrine spiritualiste  Un être si noble ne peut pas être un simple assemblage d’organes ; il y a en lui quelque chose de plus que la matière ; les impressions qu’il reçoit par les sens ne le constituent pas tout entier. « Je ne suis pas seulement un être sensitif et passif413, mais un être actif et intelligent, et, quoi qu’en dise la philosophie, j’oserai prétendre à l’honneur de penser. » Bien mieux, ce principe pensant est, en l’homme du moins, d’espèce supérieure. « Qu’on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire du feu et qui sache admirer le soleil. […]  » Ceci nous montre l’esprit, le but et l’effet de la société politique. — À l’origine, selon Rousseau, elle fut un contrat inique qui, conclu entre le riche adroit et le faible dupé, « donna de nouvelles entraves au faible, de nouvelles forces au riche », et, sous le nom de propriété légitime, consacra l’usurpation du sol  Aujourd’hui elle est un contrat plus inique, « grâce auquel un enfant commande à un vieillard, un imbécile conduit des hommes sages, une poignée de gens regorge de superfluités, tandis que la multitude affamée manque du nécessaire ».

1152. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre II. Le public en France. »

Si l’un d’eux, avec le titre de gouverneur, allait dans une province, on a vu que c’était pour la montre ; pendant que l’intendant administrait, il représentait avec grâce et magnificence, recevait, donnait à dîner. […] drôle, j’espère bien que pour toi je suis toujours monsieur le comte. » — Ceci montre jusqu’à quel point, dans une tête aristocratique, les nouvelles théories sont admises.

1153. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432

Il est recueilli par ce bon saint évêque, qui ne lui fait pas l’aumône du soir seulement, mais l’aumône de son honneur, l’aumône de sa dignité d’homme, qui l’appelle : « mon frère », qui le fait asseoir à sa table, pour le réhabiliter par cette égalité chrétienne de l’innocence constante avec l’innocence reconquise du repentir justifié, qui lui montre la confiance absolue du juste dans le repentant, qui le croit incapable même d’une mauvaise pensée, qui lui prépare son lit dans son antichambre, qui y laisse l’argenterie, son seul trésor, qui ne ferme pas même le loquet, et qui s’endort sans peur à côté du crime mal assoupi dans ce cœur inconnu ! […] Aussi l’évêque se prosterne devant son impénitence, l’adore, et montre le ciel à son troupeau.

1154. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Les très belles épaules d’une dame que nous montre M.  […] Il se peut bien qu’il montre encore quelques signes d’une vie galvanisée tant que nous posséderons encore la Diva Patti : ab mais après ?

/ 1972