Ils se mettent en route, revêtus de leur costume divin. […] Damayanti, s’élevant au-dessus d’elle-même, se met en prière ; elle conjure les dieux dans des strophes d’un pathétique admirable, et les invoque tour à tour au nom de la vérité. […] J’ai pleuré, dans la surprise que m’a causée cette ressemblance née du hasard. » Enfin, les deux époux sont mis en présence l’un de l’autre sous les yeux du père et de la mère de Damayanti.
voilà ce que les fidèles de Dieu, dans la guerre lamentable qu’ils se font l’un à l’autre, ont machiné contre moi, parce que je ne voulais pas être l’athlète d’un parti, ni mettre quelque chose avant le Christ ! […] Ce sera sans doute une curieuse étude dans l’histoire des lettres que de voir cet art, cette harmonie de l’ancienne poésie grecque, transportés sur les abstractions de la croyance chrétienne, et se plaisant à les décrire : « Avec la source divine en elle-même et féconde par-dessus les unités ineffables212, je couronnerai des fleurs spirituelles de la lyre le Dieu, Fils glorieux du Dieu immortel, seul né du Père suprême, sorti du travail incompréhensible de la pensée paternelle, et jaillissant des profondeurs de son sein pour mettre au jour les trésors cachés du Père. […] « Je resterai à ma place dans l’église ; je mettrai devant moi les vases sacrés ; j’embrasserai les colonnes du sanctuaire qui soutiennent la table sainte.
Sans dédaigner les sujets exotiques, Dumas fut le premier à deviner l’attrait que pouvait avoir l’histoire de France pour le public, et le premier se mit à exploiter les vastes recueils de chroniques et de mémoires que Guizot, Buchon, Petitot venaient de publier. […] Tous les agents de change, colonels, baronnes, ingénues, que Scribe a fabriqués si abondamment, sont des mannequins, que l’auteur tourne, ramène, emmène, selon l’utilité de son intrigue, fil a pourtant, quoi qu’il n’y songeât guère, mis une morale dans ces vaudevilles de mince portée ; ils reflètent naïvement une conception de la vie, celle de l’auteur et de son public, leurs maximes courantes, selon lesquelles ils réglaient leur activité et jugeaient celle des autres.
Ils ont osé même lui imputer avec assurance des désordres dont elle n'a été que le prétexte, & ont poussé la mauvaise foi jusqu'à mettre sur son compte toutes les horreurs commises par le Fanatisme. […] Cette réflexion est puls que suffisante pour dévoiler les motifs du déchaînement des Philosophes contre elle, & mettre dans le plus grand jour tout le prix des richesses & des douceurs qu’elle procure à la Société.