Toutes les fois que l’homme se prépare à parler dignement de Dieu, il éprouve le besoin de se mettre en face de la nature. […] Une force à la fois cachée et palpable se montre continuellement occupée à mettre à découvert le principe de la vie par des moyens violents. […] Il se met à table, et il mange ; au lit ensuite, et il dort. […] Je mets au premier rang une écriture belle et aisée. […] Or voilà le danger ; car la femme ne peut être savante impunément qu’à la charge de cacher ce qu’elle sait avec plus d’attention que l’autre sexe n’en met à le montrer.

La peinture de leurs amours doit être aussi vive, car le chanoine avait mis le sinet sur cinq ou six stances. […] Cet anneau a la vertu de faire disparaître celui qui le met dans sa bouche. […] Adonis s’arrêta près de quelques cabanes voisines du château, jouant d’une petite flûte, au son de laquelle le petit chien se mit à danser. […] L’adroit pèlerin se mit à sourire : « Ah ! […] Le chanoine n’avait pas seulement mis un sinet ici, il avait déchiré la page tout entière.

Mettez une seule main dans l’eau froide, vous éprouverez une certaine sensation. Mettez-y les deux mains, vous éprouverez une nouvelle sensation. […] Maintenant, au lieu de mettre vos deux mains dans de l’eau froide, mettez-les dans de l’eau chaude ; vous aurez une sensation de qualité différente, mais de même extensivité. […] Il faudra toujours en venir à reconnaître que, outre la sensation de couleur bleue, il y a encore un complexus de sensations particulier et distinctif qui varie selon la place des points bleus et qui nous force à mettre les uns à droite, les autres à gauche. […] Quelle que soit la valeur en soi de la notion d’espace, cette notion n’en conserve pas moins sa valeur relative à nous : elle est pour nous un moyen sûr et scientifique de mettre un ordre dans nos sensations, d’organiser en système les choses simultanées.

Nul, à moins de la voir, ne peut imaginer ce que l’artiste a mis de poésie intime, mystérieuse et romantique dans cette simple tête. […] Nous l’ignorons. — Un public a toujours, il est vrai, une conscience et une bonne volonté qui le précipitent vers le vrai ; mais il faut le mettre sur une pente et lui imprimer l’élan, et notre plume est encore plus ignorée que le talent de M.  […] Il n’était même pas besoin de mettre ces curieux derrière les barreaux d’une ouverture — la chose était déjà belle et assez belle. […] La mise en scène est bonne ; tous les fous sont pittoresques, aimables, et savent parfaitement leur rôle. […] Debay n’ait pu mettre au service d’une idée aussi originale qu’une exécution qui ne l’est pas assez.